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Vivoka se développe et recrute des talents

De start-up innovante lancée en 2015 à une entreprise florissante, la Messine Vivoka est en plein développement dans son créneau de la reconnaissance vocale. Cet essor nécessite un renforcement conséquent de son équipe. William Simonin, cofondateur, revient sur les profils recherchés et plus généralement sur l’emploi dans la tech.

L'équipe Vivoka. © Vivoka.
L'équipe Vivoka. © Vivoka.

Vivoka. Voilà une dénomination d’entreprise chantante et percutante. Que de chemin parcouru depuis 2015 et sa mise sur orbite. Ancrée à Metz, l’aura de l’entité a largement dépassé le périmètre géographique de la Moselle. Le process de Vivoka : des solutions expertes dans le secteur des technologies vocales embarquées (reconnaissance automatique de la parole, synthèse vocale…). En multipliant les innovations en réponse aux besoins spécifiques des entreprises, Vivoka s’est ouverte sur de nombreux marchés, raflant au passage moult prix et récompenses.

Des besoins importants

Elle ainsi développé un produit, devenu emblématique de la marque le Voice Développement Kit. Il s’agit d’un kit de développement logiciel dédié au vocal. Application directe : il permet à toute entreprise de générer simplement et rapidement une solution vocale embarquée, en différentes langues et compatibilité. La période de la Covid-19 a été celle où l’usage du tactile s’est fortement et forcément réduit dans nombre de secteur professionnels. Ainsi, dans ce panorama, on comprend aisément comment la voix peut être la solution à nombre de problématiques. Implantée à Metz, Vivoka est forte d’une équipe de 30 collaborateurs. Une majorité de trentenaires et moins. Un effectif qui est appelé à s’étoffer à court terme. William Simonin, cofondateur, l’explique : «Notre développement nécessite le recrutement de 20 nouveaux collaborateurs. Je dirais que la moitié est urgente. Cela concerne des profils d’assistance de direction, de comptable, de marketing et de force de vente, de direction de la communication. Et bien entendu, notre cœur de métier : chercheurs, développeurs, ingénieurs, techniciens qualités.» Pour parvenir à recruter, l’entreprise a déployé un panel de moyens : diffusion de ses offres, réseaux sociaux, cabinets spécialisés, limiers de la compétence, dénicheurs de talents.

Où sont les femmes ?

Plus globalement, William Simonin revient sur cette quête de ces «perles rares», si difficiles à dénicher, dans le domaine de la tech, comme d’ailleurs, dans d’autres secteurs : «la période que nous vivons depuis deux ans a changé la vision du travail chez beaucoup de personnes. Pour faire venir les talents, il faut trouver d’autres recettes, innover. C’est le sens de notre marque employeur. Chez Vivoka, outre notre process, nous mettons en avant des arguments comme notre dynamisme, la bonne ambiance au sein de notre équipe. Après, c’est certain, quand il faut faire venir de potentiels collaborateurs de Paris, les attirer ici n’est pas chose évidente. Il faut composer avec leurs exigences salariales.» Il est un autre point sur lequel William Simonin s’arrête : la difficulté de recruter des femmes dans les métiers de la tech : «elles sont rares, pourtant les portes leur sont ouvertes. On constate ce déficit dès la formation. Logiquement, il se répercute dans le processus de recrutement. C’est culturel, je pense. Ainsi, le jeu vidéo est associé à une prédominance masculine. Dans l’administratif, le design, nous trouvons des profils. C’est plus difficile dans les métiers techniques.» Seniors, alternants, stagiaires : Vivoka diversifie son approche. L'année 2022 la verra poser de nouvelles pierres à son édifice entrepreneurial. Pas de doute, l'avenir lui appartient.

Plus d'infos, pour postuler : 
https://vivoka.com/fr/ 
. contact@vivoka.com