Pays Orne-Moselle

Gandrange, un pont entre deux mondes

L’ancienne aciérie de Gandrange est actuellement en cours de déconstruction. À l’issue de son démantèlement va s’initier la reconversion d’un site industriel en une plateforme écologique. Le projet porte l’ambition d’un territoire dans sa volonté de répondre aux enjeux environnementaux.

L'ancienne aciérie de Gandrange en déconstruction. (c) CCPOM.
L'ancienne aciérie de Gandrange en déconstruction. (c) CCPOM.

2025. C’est l’horizon vers lequel l’ancienne aciérie de Gandrange, située au confluent d’Amnéville et de Vitry-sur-Orne, aura radicalement changé de physionomie. La structure, héritière des valeurs ouvrières du bassin, fera place à une plateforme de transition écologique. Comme le passage de témoin entre deux époques. Comme une porte ouverte entre passé, présent et futur. Projet s’inscrivant dans le cadre des «Portes de l’Orne». La fin du démantèlement est prévue pour fin 2023, début 2024. La société Gandrange Industry est propriétaire du site de 20 hectares.

L'ambition écologique

Elle souhaite y implanter d’ici la fin de l’année 2024, deux unités de production d’hydrogène. Leur construction et leur exploitation sera confiée à «H2V», une société industrielle de production d’hydrogène vert par électrolyse de l’eau à base d’énergie certifiée 100 % renouvelable. L’objectif est de créer près de 300 emplois, dont 170 pour la société «H2V», qui occupera 10 hectares du site. Il est envisagé de récupérer la chaleur résultant de la production de l’hydrogène pour alimenter des serres d’alimentation urbaines. Sur cette parcelle mosellane, la transition écologique se traduit en actes concrets.