Quand l’artisanat mosellan doit penser durable…

La crise sanitaire, la flambée des prix des matériaux, l’inflation à un niveau record, la guerre en Ukraine. Par les temps présents, c’est un euphémisme d’écrire que notre économie navigue par gros vent. Il faut donc s’adapter encore et toujours pour les chefs d’entreprise, capitaines dans cette tempête. Le Plan France Relance s’articule autour de trois axes, dont l’écologie. L’ambition est ici d’accélérer la conversion écologique de l’économie hexagonale pour qu’elle devienne plus durable et plus économe au travers d’actions comme la rénovation thermique des bâtiments ou l’achat d’un véhicule propre. Le label «éco-défis», lui, valorise les artisans et commerçants s’engageant à mettre en place des initiatives en faveur de l’environnement dans des thématiques relatives à l’eau, l’énergie, les transports, les déchets, les écoproduits. Cela se traduit par exemple par un investissement dans un parc LED ou une isolation thermique, un plan de mobilité axé sur une réduction du CO2, le respect du tri des déchets, l’optimisation d’une consommation d’eau… Tout cela dépend du quotidien de chaque entreprise. N’empêche, elle peut agir à toutes les strates de son édifice dans son implication verte. Si 9 entreprises artisanales sur 10 sont soucieuses de l’environnement, en revanche, seules 45 % voient la transition écologique comme une opportunité. 37 % veulent s’impliquer mais ne savent pas comment faire. De la pédagogie et de l’information sont encore nécessaires pour mieux comprendre la perception, les pratiques et les besoins des artisans dans ce défi majeur qu’est le développement durable. C’est tout le sens des missions des conseillères de la CMA 57, dédiées à cette question.

Contacts :

Aicha Fomba - 03.87.39.31.34 - afomba@cma-moselle.fr

Clémence Savineaux - 03.87.39.31.96 - csavineaux@cma-moselle.fr