Quand il faut payer pour obtenir des CV

Après avoir passé en revue la dernière fois toutes les sources gratuites de récolte de CV, nous allons aujourd’hui en examiner les sources payantes.

Les sources payantes en matière de CV sont nombreuses et pas forcément très ciblée.
Les sources payantes en matière de CV sont nombreuses et pas forcément très ciblée.

Paroles de pros

Les sources payantes en matière de CV sont nombreuses et pas forcément très ciblée.

Les sources payantes en matière de CV sont nombreuses et pas forcément très ciblée.

La moins douloureuse financièrement, et la plus utile en même temps, ce sont les stages et les contrats en alternance. Certes, cette solution peut être consommatrice de temps pour le maître de stage car le principe de ces contrats est quand même de former la personne. Mais en même temps, c’est un excellent moyen d’évaluer sur une durée suffisante les compétences du futur éventuel «recruté», et donc de baisser le risque d’erreur de recrutement. Après, il va vous falloir passer à la publicité. En premier lieu, vous pouvez en passer une dans les annuaires des anciens élèves des écoles les plus susceptibles de vous alimenter en futurs collaborateurs : Écoles de commerce ou d’ingénieurs par exemple. Mais attention, votre publicité ne pourra pas être une annonce pour un recrutement spécifique. Car ces annuaires ne paraissent qu’une fois par an. Donc, votre publicité devra être «corporate», c’est-à-dire institutionnelle. Elle présentera votre entreprise et bien sûr, informera sur le fait que vous recrutez régulièrement. Les deux autres supports de publicité qui eux, vont concerner une annonce pour un poste bien identifié, sont les sites spécialisés et la presse papier.

L’avenir ? Incontestablement le web !
Je ne vais pas vous donner la liste exhaustive de ces sites. Non pas parce que je suis cachottier, mais parce que tout d’abord il en apparaît tous les jours des nouveaux, et ensuite parce que vous trouverez les plus sérieux simplement en tapant «sites de recrutement» dans votre moteur de recherche favori. Pour vous faciliter la saisie de votre annonce dans de tels sites, pensez à utiliser la fonction «copier – coller» sur le fichier de traitement de texte qui contient votre annonce. Alors combien ça coûte ? Eh bien de zéro (si si, je suis tombé sur des sites très bien faits pour certains métiers et qui ne demandent rien car leur vocation est de dynamiser leur filière) à plus de 1 000 euros. Tout est fonction du temps pendant lequel votre annonce va rester visible, du nombre de rafraîchissements (remise régulière de votre annonce en première ligne de la liste), si vous souhaitez y ajouter votre logo, si vous souhaitez consulter leur CVthèque, etc… Pensez à consulter les sites des associations d’anciens élèves des écoles qui vous intéressent le plus. Attention, ils ne sont pas forcément moins chers que les sites plus généralistes, mais ils sont mieux ciblés. Pensez également aux réseaux sociaux. Il n’est pas un grand magazine national économique en ce moment qui n’y va pas de son article sur leur utilité en termes de recrutement. Je confirme bien sûr. Tant que vous sollicitez votre propre réseau, l’annonce va être gratuite. Mais soyez tranquille ! Les propriétaires de ces réseaux sociaux ont flairé le filon depuis un petit bout de temps et vous proposeront également un «package» payant.

Et la bonne vieille annonce presse alors ?
Reste la presse papier. La plupart du temps, on va vous proposer un couplage papier avec leur propre site. Si le prix d’une annonce sur ces sites reste comparable aux sites généralistes, le prix d’une annonce papier est souvent bien plus cher ! Et souvent, pour un seul passage ou parfois deux. Le rapport coût-exposition au lectorat devient donc très vite prohibitif. Là aussi, choisissez bien votre support. On ne voit pas les mêmes annonces dans la presse spécialisée (L’Usine Nouvelle, Le Moniteur ou Liaisons Sociales) et dans la presse généraliste (Capital, Le Figaro ou L’Express). La seule situation où je pense que l’annonce papier peut-être intéressante, c’est celle que vous allez faire paraître dans la PQR (Presse Quotidienne Régionale) pour un poste local qui ne requiert pas de grands diplômes ou de grandes qualifications. Mais ces annonces restent quand même onéreuses. Et bien sûr après, ou à la place de cet arsenal, il (vous) reste le recours à un cabinet de recrutement. Je vous en dis deux mots la prochaine fois, ensuite, nous passerons du temps sur la façon dont il faut rédiger une annonce attractive. D’ici là, prenez bien soin de vous… et de votre équipe !