Entreprises

Metz Numeric School a ouvert les portes du futur

Un an après son inauguration, Metz Numeric School affiche des résultats prometteurs. Dédiée aux métiers de demain, à cette nécessaire adaptation à la transformation digitale, elle nourrit de légitimes ambitions pour les mois à venir, s'ancrant comme un vecteur d'insertion, de soutien à l'économie et au marché de l'emploi local.

Metz Numeric School, outil dédié à l'excellence numérique.
Metz Numeric School, outil dédié à l'excellence numérique.

Métavers, Intelligence Artificielle, réalité augmentée… Toutes ces terminologies pouvaient sembler, il y a quelque temps encore, appartenir à un film de science-fiction. Ce n’est assurément plus le cas. Le numérique, la transformation digitale sont de plus en plus prégnantes dans nos quotidiens et cela ne va pas s’arrêter. La sphère entrepreneuriale entame ici une grande mutation de nombre de ses process. En Moselle, comme ailleurs, enseigner les nouvelles technologies, former aux métiers du numérique, est un enjeu essentiel et décisif pour le dynamisme économique du territoire, pour ses futurs jeunes actifs. C’est à partir de ce constat qu’est née la Metz Numeric School (MNS). Cette école de demain, dont le directeur général est Hervé Padilla, a ouvert ses portes à la rentrée 2021, inaugurée par Valérie Debord et François Grosdidier. Une structure ultra-fonctionnelle de 900 m², située à deux pas de la gare de Metz, à destination des demandeurs d’emploi, des bacheliers ou jeunes diplômés, portée par le savoir-faire et les références de l’IFA Business School, avec un soutien financier de la région Grand Est, de la ville de Metz et de l’Eurométropole de Metz.

Être réactif au marché, favoriser l'insertion

Depuis un an, c’est tout un écosystème de compétences entrepreneuriales qui s’est greffée et s'anime autour de MNS. À sa genèse, l’ambition de l’école était de former 200 apprenants chaque année, pour des cursus allant de bac à bac +5, dans les domaines du développement informatique. Dans une première année de lancement toujours dans le contexte de la Covid-19, Metz Numeric School a atteint ses objectifs. Quelques statistiques : 100 % des formations prévues initialement ont été ouvertes, 100 % des places planifiées ont été pourvues, 95 % des bénéficiaires de la formation se disent satisfaits. «Surtout, plus de 70 % des sorties sont positives sous forme d’embauches ou de poursuite de parcours. Car, l’essentiel est là et répond à notre ligne directrice : ne pas créer des diplômes ou des formations en tant que tels mais bien des cursus et titres qui favorisent l’insertion professionnelle et répondent aux besoins des entreprises», rappelle Stéphanie Bonne, responsable de l’établissement. Toujours en données, près de 594 personnes ont manifesté le souhait d’intégrer MNS. 226 ont au final suivi l’une des 11 formations durant cette année inaugurale. Une demande importante concerne les métiers liés à la cybersécurité. Dès lors, forte de son excellent départ, l’école pose dans son process d’enseignement à la fois l’innovation dans son fonctionnement et sa pédagogie, et sa réactivité permanente dans un secteur qui évolue sans cesse. Stéphanie Bonne poursuit : «Nous devons sans cesse être à la page, initier des formations en phase avec le marché du numérique et ses évolutions.» Ainsi, MNS a lancé son incubateur Numeric Factory. Il s’agit ici d’une cellule où des stagiaires récemment diplômés perfectionnent, de manière encadrée, la technique et la pratique au travers de véritables projets d’entreprise. Également, mandatée par la région Grand Est, MNS anime la plateforme d’e-learning sur mesure pour chaque apprenant. L’école proposera, dans la même logique, des ateliers dédiés au codage, à la cybersécurité, au sein des écoles et des structures sociales.

Regarder demain

Selon une étude publiée par Dell et l’Institut pour le futur, 85 % des emplois de 2030 n’existent pas encore. L’Intelligence Artificielle ou la robotique vont non seulement transformer en profondeur les métiers existants mais en créer de nouveaux, dont on peine encore à dessiner les contours, comme les éthiciens ou les psydesigners. Certains métiers de demain sont déjà une réalité : roboticien, data scientist, pilote de drone civil, imprimeur 3D, BIM manager… Les entreprises recherchent ces profils rares qui concernent beaucoup de secteurs professionnels. La dernière enquête Besoins en main-d'œuvre (BMO) de Pôle emploi révèle que les informaticiens se classent deuxièmes juste derrière les aides à domicile et les aides ménagères dans le top 15 des métiers en tension. Metz Numeric School s’inscrit au cœur de ces mutations. Avec ce triptyque : être un levier d’insertion socio-professionnelle, un soutien à l’économie et au marché de l’emploi local. La région Grand Est vient de lui renouveler son soutien financier pour les deux prochaines années. On le voit, de solides fondations, tant techniques qu’humaines, ont été posées. Metz Numeric School va désormais grandir. Les technologies évoluant sans cesse, les entreprises sont donc en quête de profils agiles, sachant se remettre en cause et acquérir de nouveaux savoirs. Apprendre à apprendre : c’est ici le leitmotiv. MNS s’avère être ce tremplin, cet accélérateur, entre besoins des entreprises et aspirations des candidats à l’emploi. Un passionnant challenge...

Le Hackaton objets connectés... 
C'était les 12 et 13 décembre derniers. MNS accueillait un hackaton sur le thème des objets connectés. À partir de composants et matériaux mis à leur disposition, 60 étudiants de l'école, en équipes, ont conçu un objet de ce type. Conclusion de la journée : un succès ! L'engouement suscité quant à la manifestation ouvre les portes à une prochaine édition.