Environnement

Le tri à la source des biodéchets bientôt une obligation pour les artisans mosellans

Le 1er janvier 2023, le tri à la source des biodéchets sera obligatoire pour les personnes produisant plus de 5 tonnes par an. Actuellement, seuls les gros producteurs (plus de 10 tonnes par an) sont concernés. Ce changement va notamment impacter les métiers de bouche et les fleuristes en Moselle. Décryptage.

Épluchures de légumes, restes alimentaires, feuilles mortes… Tous les déchets organiques issus des matières naturelles (végétales ou animales) font partie de la famille des biodéchets. Ils pèsent quelque 30 % des poubelles des ménages en France. Un volume important qui recèle un atout majeur : ils pourrissent naturellement et se dégradent sans incidence réelle pour l’environnement. Mais cet avantage n’était jusqu’alors pas exploité par les particuliers et de façon encore limitée par les professionnels. Une loi votée en 2010, complétée en 2020, a ouvert la voie à leur valorisation accrue. L’objectif est bien ici d’en finir avec l’incinération de ces déchets gorgés d’eau qui génèrent des gaz à effet de serre au moment de la combustion. Une fois triés séparément, ces biodéchets feront l’objet d’un retraitement en vue de leur retour à la terre. Ce tri à la source des déchets organiques sera une obligation pour les artisans au 1er janvier 2023. Concrètement, il sera interdit de mélanger biodéchets et ordures ménagères. Cette modification des pratiques concerne particulièrement les métiers et commerces de bouche, la restauration, les professionnels de la fleuristerie ou ceux présents sur les marchés. Pour bien aborder cette échéance, dans sa compréhension et sa mise en pratique, la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de la Moselle accompagne les artisans du territoire dans cette démarche écologique et pratique.

1er janvier 2023 C'est la date à partir de laquelle la loi anti-gaspillage imposera à tous les professionnels et aux collectivités de mettre en place le tri à la source de tous les déchets.