Entreprises

La CMA 57 décrypte l’assurance du chef d’entreprise

En tant qu’entreprise, le dirigeant doit se prémunir contre les risques principaux auxquels il s’expose en fonction de son activité. Le mercredi 29 mars, les CMA Grand Est et CMA 57 organisent un webinaire pour en savoir davantage sur les diagnostics Assurance et Prévoyance.


Dans son environnement professionnel, le chef d'entreprise ne doit négliger aucun détail en termes d'assurance.
Dans son environnement professionnel, le chef d'entreprise ne doit négliger aucun détail en termes d'assurance.

Que le chef d’entreprise exerce en solo son activité, ou avec des salariés ou des associés, quels que soient son secteur et sa branche, son statut professionnel, une assurance dommage-responsabilité-santé-prévoyance adaptée lui permettra de sécuriser son activité. Voilà le cœur du webinaire mis en place par la CMA Grand Est et la CMA 57 le mercredi 29 mars prochain, de 10 h à 11 h. Il sera là question d’assurance des biens personnels et professionnels, de responsabilité civile professionnelle, de préservation des revenus en cas d’arrêt de travail ou d’invalidité ou encore de bouclier face à la perte d’un revenu d’activité par exemple. Un large registre abordé donc. Ces soixante minutes en ligne trouvent toute leur opportunité, tant la protection du chef d’entreprise est un élément essentiel, nous dirions même vital.

Des professions réglementées

Si toutes les entreprises n’ont pas toutes l’obligation d’être assurées, elles sont vivement incitées à la faire. L’obligation de détenir une assurance professionnelle peut être imposée par la loi, les textes qui régissent l’activité. Il est donc primordial de se renseigner sur les obligations d’assurance liées à telle activité ou profession. De toutes les manières, le code des assurances liste précisément les professions réglementées qui ne peuvent se soustraire à cette obligation. On citera celles relatives à la santé, du droit, du bâtiment, impliquant des véhicules terrestres à moteur. Toute personne physique ou toute entreprise dont la responsabilité est susceptible d’être engagée en raison de l’utilisation d’un véhicule doit être assurée. Dès lors, le champ s’élargit, au tourisme, à l’immobilier, aux architectes… Même si l’obligation d’assurance ne s’applique pas à un secteur d’activité ou à une profession, elle semble néanmoins incontournable.

L'entreprise doit mesurer ses risques

Provoquer un accident ou générer des dommages matériels chez un client, être à l’origine de dégâts qui endommagent ses propres locaux et matériels professionnels, ne sont pas des situations si rares. L’entreprise doit apprécier les risques qu’elle pourra prendre à sa charge (bris de glace, de mobilier, d’enseigne…) en tenant compte de sa capacité financière, et ceux qu’il est préférable, voire indispensable, de transférer à l’assureur (incendie, explosion…). Trois catégories regroupent les assurances professionnelles, avec leurs garanties. proposent un certain nombre de garanties, en particulier sur trois grandes catégories : l’assurance des biens : bâtiments, matériels, stocks, outils de production, systèmes informatiques, parc automobile…, l’assurance de l’activité : dommages provoqués dans le cadre de votre activité pouvant engager la responsabilité civile, environnementale, juridique ou autre de votre entreprise et l’assurance de personnes : protection sociale, retraite, prévoyance, déplacements professionnels… On le voit, au travers de ce panorama, le vecteur assurance doit être minutieusement réfléchi et acté par le chef d’entreprise. Il n’y a là pas de choix de hasard. À défaut, les conséquences pour la société peuvent s’avérer très dommageables et remettre en cause son existence même. Le webinaire de la CMA Grand Est et de la CMA 57 sera là un bon aiguillon pour adopter la démarche appropriée.