Entreprises

Fidéliser ses salariés : un challenge à plusieurs axes

Recruter efficacement, réussir l'intégration de son collaborateur, éviter la fuite des talents : un enjeu crucial pour le chef d’entreprise. Quelles méthodes pour y parvenir dans un contexte sociétal où le rapport au travail évolue ? Ce sera le thème d’une matinale organisée au Cescom le mercredi 10 avril.

Recruter n'est pas une fin en soi : garder son personnel est un challenge au quotidien.
Recruter n'est pas une fin en soi : garder son personnel est un challenge au quotidien.

La Moselle ne fait pas exception dans une tendance hexagonale qui s’ancre dans la vie des entreprises : les difficultés pour recruter sont légion. Quand on parle de métiers en tension, on serait tenté de préciser que tous ou presque le sont. Dans bien des secteurs, l’offre est supérieure à la demande. À la clé pour les recruteurs, de grandes difficultés pour embaucher. Encore plus pour les profils dits pénuriques. À titre d’exemple, entre 2017 et 2022, le taux de difficulté de recrutement a bondi de 53 % pour les métiers d’infirmiers, cadres infirmiers et puéricultrices, 41 % pour le métier d’éducateur spécialisé et 39 % pour les conducteurs de transport en commun, selon les données de France Travail.

Évoluer avec les aspirations sociétales

Les enjeux de fidélisation des salariés n’ont jamais été aussi importants. Savoir retenir ses collaborateurs comporte de nombreuses conséquences. La fidélisation d’un salarié diminue le turnover, évite de devoir recruter, permet de retenir les talents et aux entreprises de rester performantes et compétitives. Pour toutes ces raisons, elles doivent trouver les meilleurs leviers pour conserver à leur poste les collaborateurs déjà en poste. En la matière, il n’y a pas de recette miracle, mais davantage des principes de bon sens, en phase également avec les aspirations nouvelles quant à la place du travail dans notre société accélérées par la période pandémique. Bien-être, quête de sens : ces termes ne peuvent plus être écartés des processus de recrutement. Se donner les moyens de fidéliser, c’est proposer du télétravail, assurer un bon équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, revaloriser régulièrement les salaires, garantir un bon environnement de travail, former les salariés, travailler la culture d’entreprise et le sentiment d’appartenance, proposer un management moderne…

Une fidélisation jamais gagnée

L’entreprise ne peut jamais considérer la fidélisation d’un salarié comme définitivement acquise. Vouloir le conserver est une chose, connaître son envie de rester dans l’entreprise en est une autre. La volonté de démissionner est secrète. Rares sont les salariés qui clameront haut et fort leur envie de quitter l’entreprise. Il est donc fondamental de toujours prendre la température quant aux risques de départ de leur poste. Pour cela, il faut déterminer des indicateurs de rétention des collaborateurs : le niveau de bien-être, la satisfaction dans l’entreprise, le taux de turnover dans l’entreprise. La fidélisation des salariés sera au centre de la prochaine Matinale d’expertise du Cescom, le mercredi 10 avril, de 8 h 15 à 10 h. Un temps d’échanges co-organisé par Metz Techno'pôles et le Club Metz Eurométropole, en partenariat avec la Banque Populaire Alsace Lorraine Champagne. La session sera animée par Christophe Albanese, consultant en stratégie et management, coach professionnel, Bright'up. Il reviendra particulièrement sur ce point essentiel que constitue la phase d’intégration d’un nouveau collaborateur dans l’entreprise.

Pour s’inscrire : https://www.billetweb.fr/matinale-dexpertise56