Éclairage sur la digitalisation des ETI au stade Saint-Symphorien

Souvent leaders mondiaux ou européens dans leur secteur, les 5 400 ETI hexagonales représentent 25 % de l’emploi, 34 % des exportations et 30 % des investissements des entreprises en France. Elles sont essentielles à la cohésion économique et sociale des régions. Au printemps 2020, quand survint la pandémie, elles ont dû s’adapter très rapidement à la nouvelle donne, notamment en termes d’organisation du travail et de relation client. Plus de trois ans après, leur maturité digitale continue de progresser mais les dirigeants d’ETI prennent conscience que le chemin de la transformation digitale est plus long et plus complexe qu’anticipé. Les intentions d’investissement marquent le pas dans les domaines clés à l’exception de la cybersécurité, élevée au rang de priorité n°1.

Les bonnes pratiques à mettre en place

Le secteur industriel affiche toujours une maturité digitale moins élevée que les autres secteurs, mais tend à réduire l’écart ; le B2B rattrape voire dépasse le B2C dans certains domaines prioritaires. Quant aux collaborateurs, l’immense majorité d’entre eux juge la transformation digitale comme absolument fondamentale, même si la prise de conscience de l’enjeu semble assez récente. C’est dans ce contexte qu'a été menée conjointement une étude par le Medef et KPMG en France sur la digitalisation des ETI. Elle servira de fil rouge à l’événement, un cocktail-déjeunatoire, organisé par le bureau de Metz de KPMG en région Est et l’Union des Entreprises de Moselle (UE57), sur le thème : «ETI : la grande accélération», le jeudi 7 décembre, à 12 h, au stade Saint-Symphorien (salon panoramique, tribune sud). Face à l'accélération des transformations nécessaires de leurs modèles d'affaires, Grégory Canto, secrétaire général du Groupe Manuloc, Benoît Arweiler, directeur des Systèmes d'Information et du Numérique des Groupes Evel & Quadral, et Benoît Favre-Nicolin, associé de KPMG et co-auteur d'une étude sur la digitalisation des ETI, partageront leurs expériences respectives et échangeront sur les bonnes pratiques à mettre en place. L'enjeu des dirigeants, à défaut d'être simple, est clair : être capable d'affronter ce contexte inédit d'addition de crises, tout en répondant aux aspirations sociétales nouvelles de leurs collaborateurs, partenaires et de l'opinion publique en général. La rencontre sera introduite par André Bousser, président de l'UE57, et Sylvain Weber, Associé de KPMG au sein du bureau de Metz.