Immobilier

Au CERM : les perspectives immobilières

Dans le cadre de ses rendez-vous réguliers, le Club Entreprises Rives de Moselle organise le mardi 14 mai à Amnéville un point d’actualité sur la conjoncture immobilière.

Le marché immobilier de l'ancien est particulièrement impacté par les taux d'intérêt élevées des crédits à l'habitat.
Le marché immobilier de l'ancien est particulièrement impacté par les taux d'intérêt élevées des crédits à l'habitat.

Date : mardi 14 mai. Lieu : Novotel Metz Amnéville – Hauconcourt. Créneau : 12 h à 14 h. Le CERM articule un point d’information à destination de ses adhérents et de ses sympathisants. Thématique : «l’immobilier à quoi faut-il s’attendre ?». Voilà un sujet au coeur de l’actualité : il cristallise les incertitudes du moment. Le taux d’intérêt des crédits a littéralement explosé entre 2021 et 2023. Le bilan de l’Observatoire Crédit logement/CSA indique que «la moyenne toutes durées d’emprunt confondues a atteint 4,24 % (hors assurances) en décembre dernier, contre 1,06 % en fin 2021.» À cause de cette envolée des taux immobiliers, la capacité d’emprunt des ménages a baissé de 16,7 % sur la seule année 2023. Entre fin 2022 et fin 2023, toutes conditions gardées, un acquéreur qui pouvait initialement prétendre à 100 000 € doit désormais se contenter de 83 200 €. 

Un contexte complexe

En parallèle, les conditions d’octroi des banques restent très strictes. Elles doivent respecter les plafonds de taux et de durée d’endettement imposés par le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF). En sus, elles sont de plus en plus exigeantes en matière d’apport personnel. Les appels répétés à un assouplissement des critères, lancés par les particuliers, courtiers et même des établissements financiers auprès des autorités, n’ont pour l’instant pas produit les résultats escomptés. L’impact sur l’activité est notable. Les réseaux d’agences ont observé un recul d’environ 20 % du volume de ventes, Soit 200 000 en moins par rapport à 2022, avec seulement 900 000 contrats finalisés. En 2024, la FNAIM a anticipé une décrue supplémentaire de 10 % des transactions. Par ailleurs, d’après certains agents immobiliers, les secundo-accédants représentent 60 % des ventes, alors que les primo-accédants étaient auparavant majoritaires. Alors que le budget des futurs propriétaires s’est réduit, les prix ne sont pas descendus autant qu’ils l’ont espéré en 2023. Avec des vendeurs peu enclins à revoir leurs prétentions à la baisse, les biens ne se sont dépréciés que de 3 % en moyenne. On le sait : les taux d’intérêt élevées des crédits à l’habitat pèsent sur l’activité, particulièrement dans l’ancien. Avec cette équation : une relance digne de ce nom passera pas une baisse des prix et du coût des prêts. C’est ce contexte qui sera décrypté lors de la rencontre "C’est d’actu" du CERM. La session sera animée par Cédric Lavaud, président chez Fichier AMEPI National, et Franck Job, président de la FNAIM de la Moselle. Ce déjeuner-conférence portera sur les perspectives liées au marché de l’immobilier, en parallèle de l’ouverture du nouvel hôpital de Maizières-lès-Metz.

Pour s’inscrire : https://clubrivesdemoselle.fr/evenement/cest-dactu-immobilier-a-quoi-faut-il-sattendre/ (45 € TTC/personne pour les adhérents – 60 € TTC/personne pour les sympathisants.

"Les prix des biens immobiliers n'ont baissé que de 3 % en moyenne, alors qu'un reflux de 7 % serait nécessaire pour une reprise durable de l'activité immobilière."