Une boutique éphémère à Nancy

Une boutique éphémère à Nancy

Six artisans d’art viennent d’investir le dispositif de commerce à l’essai du 64 grande rue à Nancy et ce pendant toute la durée des fêtes de fin d’année. L’occasion de se familiariser et de tester un nouveau canal de vente pour ces jeunes créateurs tous passés par la couveuse d’entreprises Pacelor.

«Les clients qui viennent ne nous connaissent pas forcément ! Pour la plupart nous avons déjà notre clientèle car nous travaillons beaucoup sur des salons ou encore en galerie. Le fait d’être dans une boutique, c’est une expérience enrichissante qui nous permet d’élargir notre champ d’actions et notre réseau.» Marie Flambard, créatrice de sculpture et bijoux en verre, est de permanence ce mardi du côté de la boutique éphémère du 64 Grande Rue. Avec cinq autres artisans d’art, elle occupe depuis le début du mois et pendant toute la durée des fêtes de fin d’année, les locaux du commerce à l’essai (dispositif lancé par la ville de Nancy l’an passé et piloté par l’accompagnateur de porteurs de projet Alexis). Vacant depuis le départ du premier locataire, la Petite Recyclerie, et en attendant un nouveau dans le courant du mois de janvier prochain, les six artisans d’art se sont vu proposer par la couveuse d’entreprises Pacelor la location (à des conditions très avantageuses) pendant deux mois de la boutique. Flore Milliotte, savonnière. Nelly Martinelli, céramiste. Pierrot Doremus, verrier. Christine Ceccato, sculpteuse. Charline Crolot, vitrailliste sont les compagnons de route de Marie Flambard dans cette expérience commerciale atypique et bienvenue pour tout le monde. Tous ces artisans d’art ont pour point commun d’être issus de la couveuse d’entreprises Pacelor et ils en sont sortis depuis plus ou moins longtemps, seule Charline Crolot s’y trouve encore.

CONTACT AVEC LE PUBLIC

«Ce sont tous des entrepreneurs ou des porteurs de projet qui sont surtout habitués à exercer dans leurs propres ateliers. Ici, ils disposent d’un lieu pour leur permettre réellement d’aller à la rencontre du public», explique Louis-Michel Barnier, le délégué général d’Alexis. «Cela aurait été dommage de laisser ce lieu vide surtout pendant la période de Noël. Pour nous tous, cela a été une opportunité pour tester réellement ce contact avec le public. Surtout que nous avons naturellement les Nancéiens mais également les touristes et les personnes qui vont venir pour les événements annoncés pour les festivités de fin d’année.» La montée en puissance des semaines à venir de la quête de cadeaux insolites devrait permettre à la bande des six de faire valoir leur savoir-faire et faire découvrir leurs créations. Les faire découvrir et surtout les vendre. Un petit détour s’impose du côté du 64 Grande Rue, histoire d’éviter le manque d’inspiration en matière de cadeaux à mettre sous le sapin…