Technopôle Henri Poincaré : Sem parti…

Technopôle Henri Poincaré : Sem parti…

La Société d’économie mixte (Sem) Henri Poincaré est une réalité ! L’installation de ce nouvel opérateur du développement de cet ensemble de près de 600 hectares allant du plateau de Brabois jusqu’au quartier nancéien Blandan s’est déroulée le 19 juin dernier au cœur du campus Artem. Tout un symbole pour ce nouveau moteur de développement économique de l’agglomération nancéienne.

 «Il faut parvenir à trouver une méthode pour que les univers de la Recherche, de l’Université et de l’Entreprise, arrivent réellement à travailler ensemble. Il nous faut donner les clés de décodage pour établir de réelle synergie.» L’intervention de Thierry Chapusot, le président du directoire du groupe Welcoop, donne le ton de ce qui attend la toute récente Sem (Société d’économie mixte) Henri Poincaré. Cela tombe bien elle entend fluidifier le système de soutien à l’innovation tout en proposant une offre de services de haut niveau. Le 19 juin au cœur du campus Artem (tout un symbole), ils étaient tous là ou presque autour d’André Rossinot, le président de la Métropole du Grand Nancy, pour assister officiellement à l’installation de ce nouvel opérateur devant assurer aujourd’hui le devenir de ce vaste ensemble de près de 600 hectares allant du plateau de Brabois jusqu’au quartier nancéien Blandan en passant par le secteur du Val de Villers-Aiguillettes sur les communes de Villers-lès-Nancy et Vandœuvre. Un véritable paquebot territorial de près de 13 400 habitants, 20 650 étudiants (soit 40 % de l’ensemble des étudiants de la Métropole), 4 700 salariés au sein du Centre hospitalier régional universitaire (CHRU), plus de deux cents établissements et entreprises pour plus de 4 000 salariés.

Sept missions

D’un capital de 550 000 euros, vingt structures sont actionnaires (les six principaux étant la Métropole du Grand Nancy, la Région Grand Est, l’Université de Lorraine, le Centre hospitalier régional universitaire de Nancy, la CCI Grand Nancy Métropole Meurthe-et-Moselle et la Caisse des dépôts), la Sem Henri Poincaré affiche sept missions principales : animer et promouvoir le Technopôle et l’écosystème d’innovation, se doter des outils d’intelligence territoriale, animer les pôles d’excellences stratégiques, accélérer les entreprises en post-incubation, développer des entreprises de croissance, assurer une offre d’hébergement des entreprises et proposer une ingénierie des grands projets d’expérimentation. «Entre les entreprises, les organismes de Recherche et l’Université de Lorraine, il fallait un moule pour arriver réellement à une synthèse et à une articulation de l’ensemble de ces compétences au bénéficie du développement économique et du territoire. C’est ce nous portons aujourd’hui ensemble avec la Sem Henri Poincaré», assure André Rossinot, le président de la Métropole du Grand Nancy. Engagée depuis près de trois ans, la concertation pour aboutir à cette société d’économie mixte «à démontrer l’importance de coupler une entrée économique autour de l’écosystème de l’innovation et une entrée territoriale qui s’intéresse à l’urbanisme, à la mobilité et à l’offre de services aux salariés et à la population.» Le Technopôle Henri Poincaré aujourd’hui en marche entend s’afficher comme «un véritable réacteur partagé de l’innovation.» Un atout de taille dans la compétition territoriale actuelle !