RTE : entre investissement et anticipation

RTE (Réseau de transport d’électricité) Est continue ses programmes d’investissement en Lorraine. 21 millions d’euros sont annoncés cette année pour l’amélioration de son réseau (vieillissant dans la région) mais également en matière d’anticipation de la hausse potentielle de la part des énergies renouvelables dans la production d’électricité.

À côté des 21 M€ d’investissement annoncés cette année par RTE, un vaste chantier d’anticipation de la part des ENR dans la production d’électricité est en cours.
À côté des 21 M€ d’investissement annoncés cette année par RTE, un vaste chantier d’anticipation de la part des ENR dans la production d’électricité est en cours.
À côté des 21 M€ d’investissement annoncés cette année par RTE, un vaste chantier d’anticipation de la part des ENR dans la production d’électricité est en cours.

À côté des 21 M€ d’investissement annoncés cette année par RTE, un vaste chantier d’anticipation de la part des ENR dans la production d’électricité est en cours.

21 millions d’euros d’investissement annoncé cette année par RTE (Réseau de transport d’électricité) après une année 2013, soit en retrait, mais avec tout de même 15,1 millions d’euros investis dans différents travaux notamment de sécurisation de son réseau à l’image de la construction d’une ligne souterraine de 63 000 volts entre Fontoy et Tucquenieux dans le Nord de la Meurthe-et-Moselle. Au programme pour les mois à venir : la poursuite de l’alimentation électrique de l’agglomération nancéienne avec l’arrivée d’un nouveau transformateur au poste de Laneuveville-devant-Nancy cet été, l’achèvement de la construction d’une ligne de 63 000 volts dans Sud meurthe- et-mosellan ou encore des interventions en Moselle au niveau de l’alimentation de la LGV Est.

Anticiper les ENR

Des travaux programmés, et bienvenus en matière d’économie locale car la sous-traitance aux entreprises régionales est de mise. Gros chantier, plus délicat à anticiper pour les équipes de RTE, celui de l’accueil de la part des énergies renouvelables (ENR) dans la production d’électricité. Une part dictée par le Schéma régional climat air énergie approuvé en novembre 2013. «Concrètement, il s’agit d’anticiper l’arrivée des ENR dans les zones pré-identifiées, afin de réserver dans les postes électriques une capacité d’accueil suffisante pour les dix ans à venir», explique Patrick Bortoli, délégué RTE Est. D’après le gestionnaire de réseau, la Meuse serait le département le plus apte à accueillir aujourd’hui des ENR. Reste convaincre de potentiels investisseurs sur le sujet.