Pierre Gramegna passe par l’IGR

Pierre Gramegna, le ministre des Finances du Grand-Duché du Luxembourg.
Pierre Gramegna, le ministre des Finances du Grand-Duché du Luxembourg.

Pierre Gramegna, le ministre des Finances du Grand-Duché du Luxembourg.

Pierre Gramegna, le ministre des Finances du Grand-Duché du Luxembourg était l’invité du premier brunch de l’Institut de la Grande Région à la Kulturfabrik d’Esch, le 23 novembre. Un nouveau rendez-vous pour les membres de cette association transfrontalière histoire d’engager un véritable dialogue direct avec les personnalités de la Grande Région.
Une première réussie ! Le 23 novembre, l’Institut de la Grande Région (IGR) a organisé son premier Brunch de l’IGR à la Kulturfabrik d’Esch-sur-Alzette. Objectif : instaurer un dialogue direct avec les décideurs. Pierre Gramegna, le ministre des Finances du Grand-Duché du Luxembourg a ouvert le bal de ce nouveau rendez-vous animé par Guy Keckhut, le monsieur médias de l’IGR. Morceaux choisis sur les différents sujets d’actualité forts du moment.

Trump : «Un homme avec qui il faudra parler en le respectant, sans concession… Mais on note que M. Trump adoucit chaque jour son discours… Que restera-t-il de ses outrances de campagne au 20 janvier 2017 ?»

Brexit : «La Grande-Bretagne va devoir engager concrètement le processus qu’elle a elle-même provoqué. Nous serons 27 contre 1 à discuter des conditions honorables mais justes de la sortie de l’Union.»

Europe : «L’Europe ne va pas aussi mal que l’on veut bien le dire. La bonne nouvelle est que le taux de croissance s’élève tout de même à 1,7 % en 2016, c’est le plus élevé depuis 2008. Soyons un peu plus enthousiastes… À nous les politiques de mieux expliquer en quoi l’Europe nous protège, même si le manque d’enthousiasme des peuples pour la mondialisation doit nous interpeller.»
L’opportunité transfrontalière
Croissance : «Le Luxembourg conduit sa mutation, avec différentes initiatives comme la structuration de la Fintech, et bien d’autres, nous n’avons pas attendu pour engager des investissements massifs. Nous enregistrons une croissance importante, le Luxembourg peut faire valoir un taux de création d’emplois net de 2,5 % par an depuis plusieurs années. C’est important. Mais je tiens à une croissance qualitative et intelligente.»

Coopération transfrontalière : «Il nous faut travailler sur des projets concrets, des projets win-win, et ne pas s’imaginer que négocier une ristourne fiscale serait la solution pour avancer dans la coopération.»

Agglomération transfrontalière :«Le territoire transfrontalier représente une belle opportunité, ce projet étant voulu par la France. Il faut être capable de créer des règles particulières sur ce type de zones pour faciliter leur émergence. Concrètement, la mise en place de centres de télétravail pourrait être un axe à développer.»

Grand Est : «Je n’ai toujours pas eu la chance de croiser Philippe Richert, dont on dit qu’il semblait moins attiré par le Luxembourg. Il s’est fait représenter pour la conférence intergouvernementale France-Luxembourg de ce début de semaine. Il est le bienvenu, nous sommes
ouverts…»

Grande Région : «Le Luxembourg prend dans quelques semaines la présidence du Sommet de la Grande Région. Soyez certain qu’il en fera quelque chose d’utile pour avancer sur des projets ambitieux et nous l’espérons, partagés. Mobilité, formation professionnelle… Beaucoup de sujets nous attendent…»
emmanuel.varrier