Pascal Gentil l' ambassadeur

De passage à Nancy, Pascal Gentil rencontrait, vendredi 19 décembre, Élisabeth Ferlet et toute l’équipe d’Elisath.

Pascal Gentil l' ambassadeur

Après trois titres mondiaux et deux couronnes olympiques, Pascal Gentil remplace, en 2009, le traditionnel dobok de taekwondo par un élégant costume de businessman, avec en ligne de mire, un nouveau parcours à construire en qualité d’homme d’affaires. Il s’installe alors à Pékin et s’investit pour un grand groupe français, Véolia, sur des projets environnementaux. «J’avais pour mission de représenter le groupe auprès des ambassades et des Chambres de Commerce. Quand on représente un groupe comme Véolia, l’entreprise gagne en visibilité et en crédibilité. Elle est respectée et attire les entreprises chinoises» précise Pascal Gentil. Sa présence pendant cinq années en Chine et sa connaissance de la Corée depuis de longues années lui a permis de développer un réseau, de valoriser des compétences, de maîtriser un environnement et de s’initier au mandarin. «Pour créer son réseau, le fait de maîtriser la culture est un avantage important. Tout comme la maîtrise de la langue permet d’accéder plus facilement au mode de pensée chinoise». À cette liste s’ajoutent deux autres critères fondamentaux, qu’il développe : «pour se positionner en mode «gagnant/gagnant», il faut non seulement connaître la personne, le bon interlocuteur qui aura le pouvoir d’enclencher le processus et, réussir à instaurer une relation de confiance en respectant les codes de bonne conduite. Tout ceci se résume, dans ce que l’on appelle, la force du Guangxi, ou l’art et la manière de faire des affaires en Chine». Toutes ces conditions ouvrent des portes rapidement et s’imposent comme facteurs de réussite. De retour en France depuis trois mois, Pascal Gentil se donne un nouveau challenge et fait le choix de mettre son parcours au profit d’entreprises francaises, grands groupes et PME, sur les marchés internationaux. Sa rencontre avec Elisath est propice à initier ce nouveau défi, comme le détaille Élisabeth Ferlet, présidente-directrice générale d’Elisath : «nous avons fait connaissance par l’intermédiaire de Séverine Desbouys, ancienne championne cycliste francaise, aujourd’hui dirigeante du cabinet DSC, spécialisé dans le conseil en stratégie. Nous partageons, Pascal Gentil et moi-même, des valeurs communes synonymes de dépassement de soi, de pragmatisme, d’engagement et de réussite. Ce même regard présage une belle réussite autour d’un objectif commun : renforcer la présence d’Elisath en Asie». Aujourd’hui cette entreprise messine, initiée il y a 20 ans par Élisabeth Ferlet, regroupe une trentaine de collaborateurs. Spécialisée dans la billetterie informatisée, le contrôle d’accès et l’analyse énergétique pour les équipements sportifs, Elisath occupe 80 % du marché des piscines francaises. «Avec 5 millions de chiffre d’affaires, dont 20 % à l’international, mon souhait est de conforter notre présence à l’étranger en parallèle de l’Amérique du Sud, de la Russie, de Singapour, de l’Afrique, de la Belgique, de la Suisse et du Luxembourg où nous sommes déjà présents. La collaboration avec Pascal Gentil doit permettre de doubler sur deux ans notre chiffre d’affaires à l’international».

véronique.millet