Pacte régional version compétences

Crédit photo : Stadler Région Grand Est
Crédit photo : Stadler Région Grand Est

La Région Grand Est et l’État viennent de signer, le 7 janvier dernier, le Pacte régional d’investissement dans les compétences pour la période 2019-2022. Objectif affiché : proposer environ 15 000 places de formation supplémentaires cette année pour les demandeurs d’emploi et les personnes les plus éloignées de l’emploi ainsi que permettre de répondre aux réels besoins de compétences au sein des entreprises.

 

Certaines entreprises affirment avoir toujours du mal à trouver des compétences pour leurs réels besoins sur le marché du travail ! La donne n’est pas nouvelle et l’inadéquation entre l’offre présente sur le marché et les réels besoins en entreprise est encore trop souvent mise en avant. Histoire de tenter de transformer l’offre de formation pour aboutir à une réelle société de compétences, le gouvernement a mis en place le Plan national d’investissement dans les compétences (PIC) doté de 15 milliards d’euros sur cinq ans. Le 7 janvier dernier sa déclinaison régionale a été signée entre Jean Rottner, le président de la Région Grand Est et Jean-Luc Marx, le préfet de la région Grand Est en présence de Muriel Pénicaud, la ministre du Travail dans les locaux de l’entreprise alsacienne Dangel à Sentheim.

 

Réponse aux métiers en tension

 

556 millions d’euros seront débloqués par l’État jusqu’en 2022 en complément de l’engagement financier de la Région affichant les 675 millions d’euros. «Un des objectifs est d’apporter une réponse aux besoins des métiers en tension et cela dans tous les secteurs concernés», assure l’exécutif régional. Les cibles principales : les chômeurs et les personnes les plus éloignés de l’emploi. Environ 15 000 places de formation supplémentaires devraient voir le jour cette année dans la région en relation avec les besoins en compétences des entreprises. Dans un climat de réforme de la formation professionnelle, le pacte régional devrait apporter sa pierre à la transformation du système où, en toute logique, les besoins réels des entreprises en matière de compétences devraient être pris en compte.  Le tout avec en toile de fond, la nécessaire adaptation de l’univers entrepreneurial à la transition écologique et numérique.