NRJPro se fait une place dans le solaire

Créée en 2010 sur les bases du développement du petit éolien, la société nancéienne NRJPro a senti le vent tourner et accélère aujourd’hui son développement dans l’univers du photovoltaïque. Un photovoltaïque nouvelle génération, basé sur la technologie des micro-onduleurs jugée plus performante que les ondulateurs de chaîne classiques aujourd’hui installés.

NRJPro se fait une place dans le solaire
«Le marché du petit éolien tourne aujourd’hui au ralenti ! C’est l’une des raisons pour lesquelles j’intensifie mon développement dans le photovoltaïque avec la technologie des micro-onduleurs», explique Pierre Clément, le directeur de NRJPro.

«Le marché du petit éolien tourne aujourd’hui au ralenti ! C’est l’une des raisons pour lesquelles j’intensifie mon développement dans le photovoltaïque avec la technologie des micro-onduleurs», explique Pierre Clément, le directeur de NRJPro.

Le petit éolien, cela tourne toujours mais au ralenti. Des climats réglementaires pas vraiment propices, des installeurs faisant parfois du vent et des rendements aléatoires selon les territoires. Bilan des courses, dans l’univers des énergies renouvelables mieux vaut se diversifier. Exemple typique avec la société nancéienne NRJPro, créée il y a deux ans par Pierre Clément. Celui qui s’affiche comme «votre partenaire en énergie renouvelable», continue toujours son développement dans la filière du petit éolien «mais c’est un peu au ralenti aujourd’hui», confie le jeune entrepreneur. Nouvelle carte en main pour ce professionnel de l’énergie version développement durable : les micro-onduleurs du fabricant britannique Enecsys dans le domaine du photovoltaïque. «C’est une technologie qui existe depuis trois ans mais qui commence seulement à se démocratiser dans l’Hexagone», assure celui qui est l’un des rares distributeurs de cette typologie de matériels en France. Avec le boom d’antan des installations photovoltaïques, les technologies utilisées se basaient sur l’installation d’ondulateurs raccordés à un ensemble de panneaux solaires. «Dans ce cas de figure, chaque panneau est lié à la bonne santé de l’autre. Si un panneau affiche des rendements plus faibles du fait de zones d’ombrage par exemple, c’est toute la chaîne qui est touchée. L’utilisation d’ondulateurs de chaîne induit un effet domino qui peut être négatif pour l’ensemble de l’installation», analyse Pierre Clément.

Made in UK

NRJPro distribue les micro-onduleurs du groupe britannique Enecsys.

NRJPro distribue les micro-onduleurs du groupe britannique Enecsys.

Le retour d’expérience semble donc démontrer que l’utilisation de microonduleurs, c’est-à-dire un appareil installé sur chaque panneau, permet un meilleur rendement, une meilleure sécurité, une meilleure garantie et une maintenance simplifiée, que les systèmes classiques. «Les microonduleurs s’installent à l’arrière de chaque module solaire. Ils améliorent significativement la production d’énergie, ils abaissent le coût global des systèmes photovoltaïques sur l’ensemble de leur cycle de vie et ils renforcent la viabilité du système.» Une technologique jugée idéale, notamment pour une installation d’autoconsommation (voir encadré). Un système made in UK que l’entreprise nancéienne développe déjà, avec notamment le fabricant de toiture photovoltaïque Fathsolar, sur plusieurs chantiers… hors Lorraine.

 

Photovoltaïque : l’autoconsommation en hausse ?

«Les demandes en autoconsommation sont de plus en plus importantes aujourd’hui que celles de simple revente de l’énergie produite.» Constat établi par Pierre Clément, le directeur de la société nancéienne NRJPro, au niveau du secteur du photovoltaïque. L’attrait vénal des débuts du photovoltaïque, poussé par des avantages fiscaux aujourd’hui un peu en berne vu que la filière a été abandonnée en des temps pas si anciens que cela, aurait-il mué en véritable prise de conscience environnementale de la part des nouveaux adeptes du soleil-énergie ? Peut-être, mais cette autoconsommation s’affiche comme un développement indéniable de la filière. Certains protagonistes plaident pour l’intégration d’un mécanisme de bonification de l’autoconsommation dans le futur cadre légal, ce qui pourrait générer des bénéfices directs pour l’ensemble du secteur.