Montée en puissance…

Montée en puissance…

À Hambach, Smartville abrite la première chaîne de production d’une voiture électrique entièrement européenne, la Smart Fortwo Electric Drive. Le lancement à grande échelle du véhicule électrique, les ventes de Smart qui se portent bien, les travaux qui sont en cours à Hambach donnent un coup de fouet au site qui s’apprête à relever trois défis : ventes, investissements et la petite nouvelle, la smart électrique. Produite depuis le 12 juin, elle est en vente en Allemagne et en France à 12 450 €, bonus gouvernemental de 7 000 € déduit, à condition de louer les batteries à 65 € par mois. Par comparaison, la Citroën est proposée à 23 000 €, la Zoé à 13 000 €. Si le concept de voiture électrique fait globalement l’unanimité, il reste un point délicat à gérer : la recharge. Avec une voiture thermique, hormis dans les campagnes les plus reculées, les automobilistes ont toujours une station de carburant à proximité. Pour les voitures électriques, comme la Smart ED, faire le plein est un peu plus problématique. Avec une autonomie de 145 km en cycle mixte, qui baisse lorsque le chauffage ou la climatisation ou la radio sont sollicités, la Smart ED nécessite une bonne organisation du conducteur pour éviter la panne sèche faute de jus. Certes, la clientèle visée par la marque est urbaine et fait en moyenne 40 km par jour, mais tous n’ont pas un garage équipé d’une prise électrique pour alimenter leur voiture durant la nuit. La plupart des parkings fermés et de plus en plus de grandes surfaces permettent un branchement classique, mais 8 heures sont nécessaires pour recharger la totalité de sa batterie. Reste alors la solution de la borne de recharge rapide qui permet d’envisager 100 km de route après 45 minutes de charge. Malheureusement, il en existe peu. Le programme alsacien intitulé Crome doit permettre le développement de solutions pour favoriser l’électromobilité. Mais pour l’heure, il reste encore des efforts à faire pour que les futurs acquéreurs de voitures 100 % électriques puissent trouver suffisamment de lieux de recharge. Les collectivités, les fournisseurs d’électricité et les acteurs de l’automobile arrivent à s’entendre pour mettre en place un maillage conséquent de bornes de recharges rapides.

Forbach

Centrale biomasse opérationnelle

A Forbach, la centrale de cogénération biomasse construite par Cofély, du groupe Suez, pour son réseau de chauffage urbain est terminée. Après plus d’un an de travaux, la centrale qui fonctionne au bois alimentera une partie de Forbach et de Behren-lès-Forbach et revendra une partie de l’électricité produite à EDF. Elle entrera en fonction en janvier prochain. Comparée à une chaufferie alimentée par des énergies fossiles, cette nouvelle centrale évitera l’émission de près de 35 000 tonnes de CO2 par an. La vapeur alimente les échangeurs et produit de la chaleur pour le réseau urbain, le reste étant transformé en électricité (racheté par EDF). La puissance est de 24 mégawatts par heure dont 6,4 mégawatts d’électricité.

Lorca

Changement de patron

Administrateur de Lorca depuis 1998, président du conseil d’administration depuis 2001, Claude Vivenot a passé la main. Nommé président de la caisse régionale du Crédit Agricole au printemps dernier, l’agriculteur de Rémilly s’est retiré. En lice pour assurer la relève, deux vice-présidents de Lorca : Antoine Scholtus de Freistroff et Christian Sondag de Monneren. La structure coopérative couvre une zone s’étendant de la Moselle au Pays-Haut avec un chiffre d’affaires consolidé de 337,658 M€ en hausse de 6,9 %.

TerraLorraine

Phase opérationnelle…

2013 sera marquée par l’entrée dans une phase opérationnelle du projet TerraLorraine, cette vaste zone d’échanges sino-européenne qui sera implantée sur la mégazone d’Illange. Dans cette perspective, le Conseil Général de Moselle et l’Etat ont demandé à l’Etablissement public foncier de Lorraine de procéder à un recensement exhaustif des friches industrielles, commerciales, militaires ou logistiques. Objectif : préparer une politique d’aménagement du territoire bénéficiant de la réintégration de ces friches dans le patrimoine départemental. A terme, Patrick Weiten, président du Conseil Général, préconise «la création dans tout le département de multiples petites mégazones».