Medef de Meurthe-et-Moselle : La rénovation s’accélère

«Le Medef se réforme, évolue, au niveau national avec une raison d’être affichée d’agir ensemble pour une croissance responsable. Dans nos territoires, cette rénovation nous l’avons déjà engagée», assure Christine Bertrand, la présidente du Medef 54.
«Le Medef se réforme, évolue, au niveau national avec une raison d’être affichée d’agir ensemble pour une croissance responsable. Dans nos territoires, cette rénovation nous l’avons déjà engagée», assure Christine Bertrand, la présidente du Medef 54.

En juillet prochain, le Medef changera de nom ! Une certitude et surtout une volonté affichée de Geoffroy Roux de Bézieux, son président, histoire de rénover un peu l’image du mouvement patronal le tout avec une raison d’être affirmée : «agir ensemble pour une croissance responsable.» En Meurthe-et-Moselle, la rénovation est déjà en marche depuis pas mal de temps et s’accélère aujourd’hui.

 

Le Medef ne sera plus le Medef ! Dans six mois, le mouvement patronal devrait changer de nom, c’est une volonté affichée et affirmée par son président national, Geoffroy Roux de Bézieux. «Changer de nom, pourquoi pas ?» Christine Bertrand, la présidente du Medef de Meurthe-et-Moselle n’y voit pas d’opposition mais ne semble pas vraiment certaine que cela changera réellement les choses. C’est surtout la vision aujourd’hui engagée d’un Medef plus responsable et soucieux des problématiques sociétales du moment qui devrait permettre de casser l’image, encore trop stéréotypée, de ce mouvement patronal. Avec ses équipes, la patronne du mouvement dans le département a déjà instauré une rénovation et une mutation du syndicat patronal depuis plusieurs années. La nouvelle donne, le nouvel élan insufflé par la nouvelle présidence nationale, ne semble que confirmer les efforts déjà mis en œuvre dans le département pour renforcer les services aux entreprises. «Le Medef se réforme, évolue, change au niveau national avec une raison d’être affichée d’agir ensemble pour une croissance responsable. Dans nos territoires, cette rénovation nous l’avons déjà engagée et nous allons l’accentuer en adaptant nos actions aux évolutions territoriales et aux nouveaux besoins des entreprises», assure Christine Bertrand.


Grand Débat : restitution le 5 mars

Mise en place de services adaptés «pour faciliter le travail des chefs d’entreprise», à l’image des conseils juridiques, des missions de conseil et interventions sociales via Inter Entreprises Services (IES), accentuation des mises en réseaux avec les traditionnels petits déjeuners d’information mensuels, l’annonce d’une conférence Prestige le 16 avril prochain avec comme guest-stars : Patrick Drahi, le président et fondateur du groupe Altice, et Alain Weill, PDG d’Altice France avec sans doute la venue du président national du Medef, ou encore le lancement d’un label RSE «Emploi jeunes et entreprises» au service de l’attractivité territoriale. La feuille de route est vaste et «nous entendons faire marcher notre écosystème entrepreneurial pour renforcer notre offre de services aux entreprises.» Exemple typique avec le lancement la semaine dernière d’une plateforme pour permettre aux entrepreneurs meurthe-et-mosellans de participer au Grand Débat. «Nous avons établi une dizaine de questions envoyées à 14 000 entreprises du département. Nous allons collecter les réponses et nous organiserons une restitution le 5 mars prochain à la Maison de l’Entreprise de Maxéville.»  Le 28 février, le mouvement patronal s’unit avec les chambres consulaires de commerce et d’industrie, des métiers et de l’agriculture pour organiser une réunion (à 17 h 30 à la CCI de Nancy) sur l’organisation de l’État et de ses services publics. Avec ses confrères de la CPME 54, le même jour, le Medef rencontrera les syndicats représentatifs des salariés sur le thème des solutions fiscales à apporter pour améliorer le pouvoir d’achat des salariés. De quoi apporter de l’eau au moulin du grand débat national mais surtout tenter de trouver de réelles solutions. Un Medef proactif et constructif, c’est du moins le souhait affiché de Christine Bertrand et ses troupes.