Mauvaises histoires d’eau pour Hydréos

Le pôle de compétitivité de la filière eau, Hydréos, est dans l’expectative notamment face à la baisse annoncée, mais pas vraiment encore arrêtée, du montant des subventions de l’État. La question de sa disparition était même envisagée au début du mois. Depuis les choses semblent aller un peu mieux dans les perspectives d’avenir du pôle.

De nombreuses interrogations planent sur l’avenir du pôle de compétitivité Hydréos.
De nombreuses interrogations planent sur l’avenir du pôle de compétitivité Hydréos.
De nombreuses interrogations planent sur l’avenir du pôle de compétitivité Hydréos.

De nombreuses interrogations planent sur l’avenir du pôle de compétitivité Hydréos.

«Nous attendons à quelle sauce nous allons être mangés. Cela sera sans doute moins pire que ce que nous pensions.» Le 12 novembre, Pascal Schmitt le directeur délégué du pôle de compétitivité Hydréos de la filière eau, est plus serein que quelques jours auparavant où dans communiqué daté du 6 novembre il s’interrogeait purement et simplement sur la disparition du pôle à l’horizon 2015.

Dans l’attente

«Le chef du bureau des pôles de la DGE (Direction générale des entreprises) a annoncé très récemment par message électronique une baisse de 30 % en moyenne des crédits de fonctionnement issus de la DGE pour les pôles de compétitivité en 2015 avec une modulation de cette de baisse de -10 % à -50 %.» Une baisse de 42 % pour Hydréos avait alors été annoncée (soit 150 000 euros), aujourd’hui les choses apparaissent mieux orientées. «Pour le moment, nous attendons que l’État nous signifie réellement quelle baisse nous sera attribuée. Elle devrait être moins importante mais elle sera tout de même présente.» C’est moins pire, mais c’est loin d’être rassurant pour le fonctionnement de ce pôle créé il y a maintenant quatre ans pour permettre aux entreprises de la filière «de prendre une position de premier plan dans ce domaine en France et à l’international.» À l’heure où nous écrivons ces lignes, les interrogations sur l’avenir du pôle perdurent.