Lorraine Extrapole soutenue

Le Conseil Régional de Lorraine vient d’allouer deux millions d’euros au projet de Lorraine Extrapole. Ce projet s’affiche comme une illustration concrète de la «nouvelle» politique de reconversion industrielle de la Région, alliant partenaires industrielles et laboratoires de recherche.

Le m-tourisme est l'une de pierres angulaires de la révolution numérique du secteur touristique.
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Extraire des principes actifs des végétaux sans solvant et avec des techniques non énergivores. C’est le concept développé par Lorraine Extrapole. Cette technique permet d’avoir des «matières premières» biologiques «vertueuses» utilisables dans l’industrie de la cosmétique ou encore de l’agroalimentaire. Issu des appels à projets «Technologie du développement durable» lancés par l’Agence de mobilisation économique (bras armé du Conseil Régional en matière de reconversion industrielle), le procédé vient de se voir alloué une aide de deux millions d’euros de la part de l’exécutif régional. Ce programme de recherche associe deux partenaires industriels (AgriTech-France, société d’innovation et de développement technologique agroalimentaire spécialisée dans le développement et la production d’aliments fonctionnels et la coopérative fruitière Vega fruit) et deux laboratoires de recherche (le Laboratoire d’ingénierie des biomolécules et l’Unité de recherche animal et fonctionnalité des produits animaux).

Huit emplois à terme…

Industrie et Recherche ensemble réellement pour assurer une faisabilité technique, économique et commerciale du projet.«Les spécificités de Lorraine Extrapole portent d’une part sur la réduction des dépenses énergétiques et la préservation de l’environnement. L’extraction est réalisée sans additifs chimiques. Ce projet étudie la performance du procédé, en fonction des végétaux, déjà connus pour leur potentiel en principes actifs. L’étude permet ainsi d’identifier un panel de végétaux adapté à ce nouveau mode d’extraction», expliquent les concepteurs. Quatre postes de doctorants sont créés sur la durée de trois ans du programme au sein des laboratoires universitaires. 62 mois de travail d’ingénieurs et 22 mois de techniciens sont assurés au sein des entreprises partenaires. En 2016, à l’issue du projet, il est prévu de finaliser la création de huit emplois stables. Un exemple de reconversion industrielle, à petite échelle certes, mais qui en appelle d’autres du côté de la Région.