Loc-Foreur fait son trou…

Chauffeur routier à la base puis conducteur d’engins de Travaux Publics, Christophe Barthelemy est aujourd’hui à la tête de Loc-Foreur à Chanteheux. Une société de prestation de services dans le domaine spécifique du forage. Un parcours professionnel et de vie, qui le mène aussi bien au coin de sa rue pour des entreprises locales qu’en Mauritanie où il forme le personnel de sociétés minières à cet art du forage.

Depuis sa base arrière de Chanteheux, Christophe Barthélémy propose un peu partout en France et à l’étranger ses prestations en matière de forage.
Depuis sa base arrière de Chanteheux, Christophe Barthélémy propose un peu partout en France et à l’étranger ses prestations en matière de forage.
Depuis sa base arrière de Chanteheux, Christophe Barthélémy propose un peu partout en France et à l’étranger ses prestations en matière de forage.

Depuis sa base arrière de Chanteheux, Christophe Barthélémy propose un peu partout en France et à l’étranger ses prestations en matière de forage.

Faire son trou en faisant des cavités millimétrées à plusieurs dizaines de mètres de profondeur un peu partout dans l’Hexagone et à l’étranger. Depuis sa base arrière de Chanteheux, à quelques encablures de Lunéville, Christophe Barthelemy pilote en solo la société Loc-Foreur depuis trois ans. Spécificités affichées : la réalisation de tous types de travaux de forage (géothermie, puits d’eau, en passant par les pieux d’ancrage en simple et double tête). Des activités TP (Travaux Publics) peu répandues en prestation extérieure. «Le forage, je suis tombé dedans un peu par hasard en 2007. Quand j’étais conducteur de pelle, on m’a demandé si cela pouvait m’intéresser. Je n’y connaissais rien mais cela m’attirait.» C’est ainsi qu’une véritable passion pour les technicités du forage est née chez l’homme de terrain. Dans l’univers des TP, les foreurs sont une «race» à part avec leurs codes, leurs modes de vie. Nomades des chantiers parmi les nomades, ils sont souvent les premiers à intervenir et leur maîtrise de la technique demeure souvent un mystère pour les autres intervenants.

Transport compris…

«Un forage, cela se prépare mais cela se vit surtout.» Une corporation atypique dans laquelle Christophe Barthelemy se retrouve et s’y sent bien. «Quand j’ai débuté, très vite j’ai eu l’idée de me mettre à mon compte car je n’étais pas reconnu par mes supérieurs au sein de l’entreprise où j’évoluais.» La technique, le savoir-faire, l’expérience du terrain, il les possède. Reste à savoir se vendre. «J’ai suivi un stage de vendeur chez un loueur de matériel de forage pendant six mois. Cela m’a permis d’acquérir des bases commerciales et de pouvoir envisager de me lancer commercialement parlant.» Il teste son projet via l’autoentrepreneuriat et au bout d’un an passe en EURL. Ses clients ? Des grosses entreprises de TP en recherche constante de prestations de forage. De formation chauffeur routier à la base, Christophe Barthelemy offre du clé en main avec le transport des machines de tout tonnage. Si l’Hexagone est sa terre de prédilection, c’est à l’étranger et notamment en Afrique où les prestations de «Mister Forage» sont recherchées. «J’ai bon nombre de demandes en matière de formation de foreurs. C’est une compétence que je possède !» De A à Z, il forme pour la mise en route d’un atelier de forage. «Il existe très peu de formation au niveau de cette activité», assure l’entrepreneur. Son rêve : créer un centre de formation spécifique aux forages.