L’objet média (enfin) identifié…

L’objet média (enfin) identifié…

Le 7 juin, la société AC2M organise dans ses locaux sur le Dynapôle de Ludres-Fléville la troisième édition de son salon KDO Expo. Membre de la 2FPCO (Fédération française des professionnels de la communication par l’objet), l’entreprise lorraine revendique une approche transparente de ce métier souvent controversé de l’objet publicitaire et de communication. Un objet qui se doit, selon cette fédération, s’afficher comme un véritable objet média grâce à la mise en œuvre d’une véritable stratégie de marketing réfléchie. Reste, comme toujours, à faire passer le message et tomber les a priori.

Communiquer, c’est bien ! Communiquer par l’objet peut s’avérer être bénéfique si ce dernier est réellement considéré comme un objet dit média et notamment par celles et ceux qui le vendent (et ils sont nombreux, certaines estimations parlent de près de trois mille entreprises dans l’Hexagone, un marché tout simplement atomisé). L’objet média, quèsaco ? «L’objet de communication ou de publicité n’est pas grand chose en lui-même. Son effet ne peut être bénéfique qu’avec la mise en œuvre d’une communication réfléchie et préparée», explique Cédric Miller, le pilote de l’entreprise lorraine AC2M et membre de la 2FPCO (Fédération française des professionnels de la communication par l’objet). Dans une récente enquête (en date de juillet dernier et réalisée par CSA Research), cette fédération assure que «l’objet publicitaire est un média incontournable. Il affiche 75 % de taux de mémorisation, il fait aussi bien que le cinéma loin devant tous les médias.» Reste que ce fameux objet publicitaire et de communication semble toujours traîner derrière lui une image galvaudée et bon nombre de stéréotypes bien ancrés.

Agrément, fidélité, image

«Il est trop souvent relégué en fin de réflexion d’une stratégie marketing. Ce média non imposé, mais souvent désiré, enregistre pourtant des performances non négligeables en termes d’agrément, de fidélité, d’image, et offre le plus fort taux de mémorisation. De quoi débarrasser définitivement l’objet média de son étiquette injustifiée de parent pauvre de la stratégie marketing», assure la 2FPCO. Ce manque de reconnaissance (plus ou moins légitime) peut s’expliquer par cette atomisation du marché où il est parfois délicat de s’y retrouver du fait de la présence d’une multitude d’acteurs plus ou moins sérieux. «Trop souvent, notre activité est considérée comme la simple vente de gadgets mais les vrais professionnels du secteur sont avant tout des conseillers en communication par l’objet car nous intellectualisons les besoins de nos clients pour ensuite conceptualiser ce qui leur est le plus approprié», continue Cédric Miller. Le 7 juin prochain, il entend de nouveau le prouver en organisant la troisième édition de son salon KDO Expo (voir encadré). L’expression directe et locale du leitmotiv de la 2FPCO qui se veut «le garde-fou de la profession sur bon nombre de sujets et surtout sur la qualité de l’offre produits, le conseil et les services, la sécurité des biens et des personnes, le respect de la réglementation ou encore les achats responsables.» Une charte d’éthique est d’ailleurs suivie par ses quelques deux cents membres. Communication et éthique, c’est possible…