Le Val d’Ornois joue la carte de la culture

Pour booster sa fréquentation touristique, la Communauté de communes du Val d’Ornois renforce son offre culturelle et relance son opération de Géocaching. L’objectif est de séduire des visiteurs toujours plus nombreux, mais aussi d’offrir des activités pour ceux qui ne partent pas en vacances. Une fois de plus, la collectivité a choisi d’innover.

L’opération de géocaching est relancée cet été.
L’opération de géocaching est relancée cet été.
L’opération de géocaching est relancée cet été.

L’opération de géocaching est relancée cet été.

«On part de zéro, mais avec la volonté que le tourisme soit demain un levier économique important, qui doit permettre de dynamiser le territoire. Nos actions doivent donc aider les professionnels, que ce soit les restaurateurs, les hôteliers ou les gestionnaires de gîtes», explique Stéphane Martin, maire de Gondrecourt-le-Château et président de la Communauté de communes du Val d’Ornois. Et comme à son habitude, l’élu joue la carte de la différence. C’est d’ailleurs en se démarquant qu’il espère mieux faire connaître son territoire rural. À l’image de Nancy, Metz ou encore Bar-le-Duc, le Val d’Ornois a décidé de créer l’événement en lançant en juin officiellement sa saison culturelle et touristique. Ce rendez-vous vise à démontrer que même en zone rurale, la qualité et la diversité d’une offre culturelle sont possibles, à condition évidemment d’en faire le choix politique. Au-delà de la conférence de presse organisée, la collectivité se donne les moyens de séduire de nouveaux visiteurs en misant sur une campagne de communication à grande échelle. Un dépliant publicitaire est actuellement en cours de distribution dans 60 000 boîtes aux lettres avoisinantes.

Nouvelle étape

Et pour gagner en visibilité, le Val d’Ornois met tout en œuvre pour franchir un nouveau cap. L’année dernière, la collectivité avait misé sur l’innovation en lançant sur son territoire une chasse au trésor connectée, en pleine nature, à l’aide d’appareils GPS. Cette première en Meuse s’était soldée par un vif succès. Alors cette année, l’enjeu est de poursuivre sur cette même dynamique. Si le tourisme n’avait jamais été une priorité, depuis l’année dernière, ce n’est plus le cas. La collectivité s’appuie donc sur l’office de tourisme Meuse Grand Sud pour gérer l’organisation de sa programmation.

Offre renforcée

Cette année, les élus ont fait le choix de mettre en avant une offre culturelle étoffée. L’objectif est certes d’attirer des visiteurs mais aussi de démystifier la culture et de favoriser son accès avec des conférences et des ateliers programmés cet été. Concrètement, un parcours fléché permettra aux touristes de découvrir la ville de Gondrecourt-le-Château. L’occasion aussi de s’arrêter au musée lorrain du cheval avec cet été une exposition de sculptures équestres. Pour les amateurs de tourisme vert, des circuits de randonnées ont fait peau neuve avec de nouveaux tracés et de nouvelles balises autour de la flore, la faune et des espaces naturels. Si l’aspect ludique est toujours d’actualité avec une nouvelle course aux trésors connectée, qui devrait séduire les plus jeunes et les familles, des expositions plus traditionnelles sont également au programme autour des oeuvres de Bertrand Thierry et Emanuel Vanden Berghe. Une conférence autour de l’Ornain sera aussi organisée le 2 septembre à Abainville en présence d’une hydrobiologiste et d’un photographe subaquatique. En renforçant sa visibilité, en créant l’événement et en multipliant les offres culturelles, la collectivité souhaite avant tout dépoussiérer son image, celle de la ruralité… avec en ligne de mire les retombées économiques. «C’est à nous, collectivités de mettre en avant nos atouts pour changer aussi l’image de nos territoires ruraux», conclut Stéphane Martin.

a.m.