L’autoroute est trop lente

L’autoroute est trop lente

Le projet «A31 bis» n’avance pas suffisamment vite. C’est en tout cas ce que pensent les membres du Conseil économique, social et environnemental (CESE) de Lorraine qui ont adopté une motion (94 pour, 2 contre et 1 abstention) appelant à la tenue rapide d’un débat public sur ce projet. «Pour la Seconde Assemblée régionale, tout nouveau retard sur ce projet autoroutier essentiel pour l’avenir de la Lorraine serait inacceptable : elle invite tous les acteurs régionaux à intervenir auprès du Gouvernement pour confirmer leur soutien à ce programme» est-il noté dans le texte. Pour rappel, le projet «A31 bis», version optimisée du projet autoroutier initial, a été retenu par le Gouvernement à l’issue des travaux de la Commission «Mobilité 21» et placé au rang des premières priorités, celles à réaliser avant 2030. Plusieurs mois après cette annonce, et alors que les éléments techniques du dossier sont déjà bien avancés, la Commission Nationale du Débat Public (CNDP) n’a toujours pas été saisie, déplore le CESE.

Énergie

Nouvelles aides financières

Le 18 décembre, à Metz, a été signé le Contrat local d’engagement 2014-2017 pour la Moselle, entre l’État, le Conseil général de la Moselle et des partenaires locaux (caisses et mutuelles). Cette signature vise à renforcer le Plan national de rénovation énergétique de l’habitat lancé en septembre dernier, en optimisant le repérage, l’information, l’aide technique et financière. Pour rappel, les propriétaires modestes peuvent bénéficier de subventions portées par l’Agence nationale de l’habitat (Anah), l’État et les collectivités locales, susceptibles d’atteindre 80 voire 100 % des coûts des travaux. Les conditions ayant évoluées en 2013, 100 000 propriétaires mosellans sont désormais éligibles aux aides. L’ambition est de réhabilité sur le plan énergétique, 1 800 logements pour la période 2014-2017.

Restauration

Courtepaille à Thionville

Courtepaille, chaîne historique de la restauration-grill (le premier établissement a ouvert ses portes en 1961), poursuit le développement de son réseau. L’enseigne a récemment créé un nouveau restaurant à Thionville, ce qui en fait le troisième en Moselle et le 252ème au total. Situé Boucle du Val-Marie, le restaurant thionvillois comprend 200 m2 de surface commerciale et emploie 17 salariés. Il est dirigé par Michel Zywczyn.

Politique

Un syndicaliste aux Européennes

Édouard Martin, le syndicaliste CFDT qui avait mené la lutte des salariés de Florange contre ArcelorMittal, est tête de liste PS dans le Grand-Est, aux élections européennes de mai prochain. Une nomination que d’aucuns applaudissent, notamment au PS, tandis que d’autres, notamment certains syndicalistes de Florange et des représentants de l’UMP, parlent, plus volontiers, de trahison. Édouard Martin souligne quant à lui avoir reçu des garanties qui lui assureront une «entière liberté d’expression ».

Commerce

Courrèges, à l’international

Une boutique Courrèges a ouvert ses portes au coeur de la capitale luxembourgeoise. C’est la première boutique ouverte à l’étranger depuis que deux Messins, Frédéric Torloting et Jacques Bungert, ont repris la célèbre marque de mode. L’objectif est d’ouvrir une vingtaine de boutiques dans les cinq ans à venir. CDAC Création et extension Réunie le 13 décembre, la Commission départementale d’aménagement commercial a donné son accord, à l’unanimité, à deux projets. Le premier concerne la création d’un ensemble commercial de quatre cellules de 4 320 m2 de surface de vente, à Marange-Silvange. Le second projet est lié à l’extension de 1 233 m2 de surface de vente d’un ensemble commercial, comprenant l’extension de 1 173 m2 de surface de vente de l’hypermarché Cora et celle de 60 m2 de surface de vente de la galerie marchande par la S.A.S Cora, à Sainte-Marie-aux-Chênes.

Nouvelles technologies

Le poids des TIC

Dans sa dernière lettre d’information (Économie Lorraine n° 326), l’Insee Lorraine fait le point sur le développement des technologies de l’information et de la communication (TIC) en Moselle. On y apprend, notamment, que le département compte 1 500 établissements actifs dans ce secteur, ce qui représente plus de 4 500 emplois. «Ces emplois relèvent essentiellement des activités de télécommunications qui comptent une centaine d’établissements et près de 1 600 salariés, soit 35 % des emplois» précise l’Insee. En ce qui concerne la nature de cette main d’oeuvre, elle se caractérise par une forte proportion d’hommes, les femmes ne représentant que 30 % des effectifs contre 39 % des salariés tous secteurs confondus.