La filière veut se conjuguer au féminin

L’opération Numérique au féminin, le 10 mars à l’IUT de Nancy-Brabois, entend lutter contre les stéréotypes du secteur.
L’opération Numérique au féminin, le 10 mars à l’IUT de Nancy-Brabois, entend lutter contre les stéréotypes du secteur.

L’opération Numérique au féminin, le 10 mars à l’IUT de Nancy-Brabois, entend lutter contre les stéréotypes du secteur.

À peine 30 % des effectifs du secteur du numérique sont composés de femmes ! Histoire de pousser la gent féminine à épouser les carrières dans cette filière recruteuse, l’Université de Lorraine a réédité mi-mars, pour la quatrième année, l’opération «Numérique au féminin.» 

Entre 30 000 et 40 000 cadres et ingénieurs embauchés chaque année dans l’Hexagone dans le secteur porteur du numérique ! Si le secteur se porte bien, il n’en demeure pas moins qu’il reste encore trop fortement masculin. «On n’y compte que 28 % de femmes. La cause ? Très peu des 46 % de filles titulaires d’un bac scientifique se dirigent vers les formations liées aux nouvelles technologies», assure-t-on à l’Université de Lorraine à l’occasion de la journée «Numérique au féminin» (organisée le 10 mars dernier à l’IUT de Nancy-Brabois).

Faire tomber les préjugés

180 élèves des collèges et lycées de la région ont participé à cette quatrième édition leur permettant d’échanger avec des techniciennes, ingénieures et chercheuses du secteur à l’image de Maïté Chenel, chargée d’affaires fibre optique chez Orange. «J’étais à votre place il y a quelques années. J’ai obtenu mon DUT Réseaux et Télécommunications puis ma Licence professionnelle. Maintenant je gère une équipe de vingt personnes. Prenez confiance en vous les filles. Vous pouvez suivre le même parcours.» Des vocations sont sans doute nées à l’occasion de cette rencontre bienvenue où les formations en alternance étaient également mises en avant histoire d’allier connaissance théorique et pratique de terrain au cœur des entreprises. Une opération à réitérer pour faire tomber les préjugés. Il n’en demeure pas moins que les stéréotypes ont la vie dure.

emmanuel.varrier