Joël Roy au chevet gastronomique de l’Auberge du Fort

Joël Roy, ancien chef étoilé et meilleur ouvrier de France, est en train de fixer le cadre en matière gastronomique du côté de l’Auberge du Fort de Bainville-sur-Madon.
Joël Roy, ancien chef étoilé et meilleur ouvrier de France, est en train de fixer le cadre en matière gastronomique du côté de l’Auberge du Fort de Bainville-sur-Madon.


Ancien étoilé Michelin, meilleur ouvrier de France, figure emblématique de la
restauration régionale et au-delà, le chef Joël Roy est aux commandes
temporaires des fourneaux de l’Auberge du Fort sur les hauteurs de
Bainville-sur-Madon au cœur du complexe événementiel et de loisirs dans
l’ancien fort militaire Pélissier. Mission affichée : faire de
l’établissement un véritable restaurant, le potentiel se veut énorme.

Dans
les cuisines, c’est le calme avant le coup de feu du service de midi ! Le
calme apparent avant la tempête dans quelques heures. Les quatre-vingt couverts
possibles (le double avec la terrasse aux beaux jours) de l’Auberge du Fort sur
les hauteurs de Bainville-sur-Madon au cœur du complexe événementiel et de
loisirs du Fort Pélissier, sont déjà savamment dressés, la symphonie peut alors
s’orchestrer. Les troupes déjà présentes écoutent les conseils avisés et les
directives ajustées du chef Joël Roy. Depuis novembre dernier, cet ancien
étoilé Michelin il y a quelques années avec son restaurant Le Prieuré de
Flavigny-sur-Moselle et plus récemment encore avec son dernier établissement
nancéien de la rue Héré, la Taverne du Roy dont il a lâché les fourneaux en
février 2017, est à la tête de l’équipe en cuisine. C’est son «ami Jacques», qui l’a appelé à la fin
de l’année dernière, à savoir Jacques Rousselot qui a repris le Fort Pélissier
au début des années 2000 pour en faire un véritable complexe de loisirs et
d’événementiel (Fort Aventure, Fort Event, For Insolite). L’ancien président de
l’ASNL, entouré aujourd’hui d’autres investisseurs à l’image de Benoît Michaux
du groupe Mentor ou encore de Franck Eve, le directeur général d’Urbavenir, «entend faire de l’Auberge du Fort un
véritable restaurant. Je suis là pour fixer le cadre et mettre en œuvre une
cuisine qui se respecte.»


Potentiel indéniable

Son
expérience, son savoir-faire et savoir-être version restauration, il les
divulgue, les inculte à ses troupes. «Il
n’y a pas de secret, il faut être professionnel avec une régularité dans le
travail, une rigueur. Je suis pour une cuisine qui rassure avec les bons
produits frais et le plus possible en circuit court. Le rendez-vous, on l’a
tous les jours avec le client.»
Trois entrées, trois plats, trois desserts
pour un ticket moyen d’une vingtaine d’euros. De la bistronomie de qualité où
se côtoient : pâté de volaille chaud maison, médaillon de lotte aux
petites légumes façon blanquette et filet de bœuf à la plancha, crème de
morilles et endive braisée. «L’Auberge du
Fort affiche un potentiel indéniable et tout simplement énorme. Il y a toute
une clientèle à capter. Naturellement les clients du complexe de loisirs mais
également tous les chefs d’entreprise et les collaborateurs du bassin de cette
partie sud de l’agglomération nancéienne. C’est en offrant une cuisine de qualité
que vous pouvez y parvenir.»
Début avril, la machine devrait être
parfaitement rodée et à 100 % opérationnelle après le passage et les bons
conseils du chef. L’aventure de l’Auberge du Fort Aventure pourra donc
réellement commencer.