Jean Lassalle fait de la résistance…

Invité de taille le 16 avril dernier au Club du Lundi ! Dans l’enceinte du restaurant du Breuil à Messein, les troupes d’Alain Henin avaient invité le charismatique Jean Lassalle, député de la 4e circonscription des Pyrénées-Atlantiques et candidat (malheureux) à la dernière élection présidentielle. Le président du mouvement «Résistons» a parlé vrai et cela fait du bien.

 «Si quanti io que quanti quanti pasterio… » Il entonne, Aqueros Mountagnos, le chant béarnais qu’il avait interprété en 2003 à l’Assemblée nationale lors d’une intervention de Nicolas Sarkozy alors ministre de l’Intérieur. Jean Lassalle, député de la 4e circonscription des Pyrénées-Atlantiques, a fait sensation le 16 avril au dernier Club du Lundi. Le président du mouvement «Résistons» n’a pas (comme d’habitude) mâché ses mots. En première ligne de mire, Emmanuel Macron, le président de la République, interviewé la veille sur BFMTV. «Nous sommes aujourd’hui dans un désert politique, un désert médiatique et un désert démocratique.»

«Notre modèle est devenu système»

 Les frappes sur la Syrie sont encore toutes fraîches, la réaction de l’élu pyrénéen est directe : «la France paiera les conséquences d’un homme irréfléchi, qui a voulu se faire valoir. Je crains fort que nous n’en payions le prix du sang dans quelques mois. Préparons-nous à revenir souvent aux Invalides». Cash tout comme sa vision sur la marche des choses. «Notre modèle est devenu système ! Nous sommes dans une nouvelle étape de la mondialisation. Ce sont les matérialistes qui ont pris le pouvoir. C’est un univers nouveau où nous (les députes : ndlr) ne maîtrisons plus rien. Nous sommes un théâtre d’hommes.» Dans l’assemblée, beaucoup de convives sourient et préfèrent faire un selfie en fin de repas. Ils auraient dû plutôt écouter l’homme des Pyrénées. Son message en vaut la peine… même s’il est répétitif.