«Il faut rompre l’isolement professionnel des TPE»

Près de 18 000 TPE (Très petites entreprises), c’est-à-dire des entreprises de moins de dix salariés, sont répertoriées en Meurtheet- Moselle. Un poids économique et social indéniable mais force est de constater qu’elles semblent un peu perdues, voire écrasées, par leurs grandes soeurs PME dans l’univers traditionnel des réseaux et des organes de représentativité. Un constat établi par Richard Goldkranz, le président du récent Club TPE. Le patron de la société touloise Horega prend son bâton de pèlerin pour prêcher la cause de cette force vive de l’économie territoriale et surtout pour tenter de les unir autour de leurs problématiques communes.

«L’un des premiers objectifs du club est de rompre la solitude et l’isolement professionnel du dirigeant de TPE», assure Richard Goldkranz, le président du Club TPE.
«L’un des premiers objectifs du club est de rompre la solitude et l’isolement professionnel du dirigeant de TPE», assure Richard Goldkranz, le président du Club TPE.
«L’un des premiers objectifs du club est de rompre la solitude et l’isolement professionnel du dirigeant de TPE», assure Richard Goldkranz, le président du Club TPE.

«L’un des premiers objectifs du club est de rompre la solitude et l’isolement professionnel du dirigeant de TPE», assure Richard Goldkranz, le président du Club TPE.

Les Tablettes Lorraines : Depuis quand existe le Club TPE ?

Richard Goldkranz : Il y a six ou sept ans, c’était un regroupement informel au sein de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Meurthe-et-Moselle, sans existence juridique. Quand François Pélissier a pris la présidence de la Chambre, c’est toute une nouvelle approche qui a été mise en place et la notion de réseau a pris une importance fondamentale dans la nouvelle politique de l’organe consulaire. Pour perdurer, ce groupement devait se structurer pour continuer à exister, c’est pour cela que j’ai décidé de créer une association loi 1901 et de créer juridiquement le Club TPE, il y a maintenant un an.

Vous n’êtes donc pas une émanation de la CCIT de Meurthe-et-Moselle, vous êtes totalement indépendants ?

Nous sommes autonomes et indépendants mais nous sommes toujours très proches de l’organe consulaire. Nous sommes hébergés à la CCIT et nous organisons nos réunions d’information dans ses locaux nancéiens et il est vrai que la Chambre nous aide beaucoup dans nos actions.

Pourquoi avoir décidé de créer ce club ?

En Meurthe-et-Moselle, vous avez environ 18 000 TPE, c’est-à-dire des entreprises de moins de dix salariés. Le problème est que ce type d’entreprises et leurs dirigeants sont un peu perdus dans les différents réseaux et structures existantes. Dans un univers où l’on ne parle que des PME-PMI, les TPE ont l’impression de ne pas être à leur place. C’est l’une des raisons principales qui m’a poussé à créer ce club.

Combien d’adhérents sont présents dans votre structure ?

Paradoxalement, même si beaucoup de dirigeants de TPE affirment ne pas trouver de structure appropriée réellement à leurs attentes, nous ne sommes pour le moment qu’une petite trentaine mais j’espère bien étendre le club à la région Lorraine toute entière et non me cantonner au seul département de Meurthe-et- Moselle. Avec le nombre de TPE dans la région, les adhérents potentiels sont plus qu’importants.

Qu’apportez-vous à vos adhérents et à celles et ceux qui pourraient prochainement vous rejoindre ?

L’un des premiers objectifs du club est de rompre la solitude et l’isolement professionnel du dirigeant de TPE. Les hommes, comme les structures, ont plus que jamais besoin de se rapprocher afin de mieux se connaître, de partager les compétences et les expériences, de fédérer les énergies et de favoriser les courants d’affaires. Nous sommes là pour tout cela car nous avons tous besoin de trouver des solutions pour surmonter des difficultés ou problématiques. Avoir l’avis d’une personne extérieure ayant rencontrée les mêmes préoccupations permet bien souvent de gagner en temps et en performance