Groupe Mentor : Vingt ans de passion

Benoît Michaux, le président du groupe Mentor, entend atteindre les milles collaborateurs en 2019.
Benoît Michaux, le président du groupe Mentor, entend atteindre les milles collaborateurs en 2019.

Le groupe Mentor fête cette année ses vingt ans ! À la tête de cette aujourd’hui galaxie d’entreprises allant du financement, à l’immobilier, la construction en passant par l’assurance ou encore le marketing digital : Benoît Michaux. De nature discrète, il a levé le voile sur sa méthode, son approche, ses ambitions.

 850 collaborateurs et pas loin d’une quarantaine d’entités (sans parler des filiales de ces mêmes entités), un CA affichant les 140 millions d’euros avec une prévision pour 2019 de 160 millions et des collaborateurs qui devraient afficher le millier. Les chiffres feraient presque tourner la tête. Celle de Benoît Michaux, le fondateur et pilote du groupe lorrain Mentor semble bien accrochée. À l’intérieur cela fusionne à tout va et ce depuis vingt ans. Autodidacte, le «serial entrepreneur» débute avec une agence immobilière puis lui vient rapidement l’idée d’intégrer une agence de financement en son sein et tout s’enchaîne. «Au départ, je n’avais pas l’idée de créer un groupe. Je voulais juste vivre de mon métier.» En 1998, la holding SAS Mentor est créée. «Une nécessité, on commençait à avoir pas mal de filiales.» Le moteur : Partners Finances, leader aujourd’hui en regroupement de crédits (avec pas moins de 180 salariés sur Nancy). «Les choses se sont faites facilement au fur et à mesure. Les créations suivent naturellement. On soutient des idées et on les concrétise.» Finance et assurance, aménagement-construction-immobilier avec notamment des grosses machines comme Urbavenir mais aussi la communication et le marketing digital et les services en tous genres.


Une ruche d’entreprises

Le groupe est entré au capital d’Api Tech, spécialisée dans la conception des distributeurs automatiques de pains et de pizzas. Demain cela sera Alliance’Perf, entreprise facilitant le retour à domicile des patients sous perfusion. Une myriade de domaines, des blocs qui s’additionnent, l’organigramme du groupe est représenté sous la forme d’une ruche où chaque alvéole converge vers le centre, le même centre inlassablement ! «Nous sommes devenus un acteur global unique. Nous avons la volonté d’innovation et d’anticipation, voir au-delà de ce que l’on connaît déjà, se projeter dans le futur pour que les solutions imaginées fusionnent avec les besoins de demain.» La pièce maîtresse de ce business model quasi unique : l’humain. «C’est la richesse du groupe ! Ce qui nous freine dans notre développement, c’est le recrutement.» Embauches ou prises de participation (à hauteur de 25 %, 51 % ou 75 % selon les cas), l’ADN demeure le même : l’homme avec un grand H avant tout. Les méthodes de recrutement sont alors aux antipodes des schémas traditionnels. «C’est une nouvelle approche. Il nous faut créer de nouveaux métiers. Nous formons en interne des gens aux profils variés», assure Florent Duloisy, le directeur des ressources humaines du groupe. Deuxième atout : la force de frappe version digitalisation avec une maîtrise à tous les niveaux «avec des gens aux compétences accrues dans chaque domaine.» Tout est fait en interne, «ce qui permet le développement d’outils optimaux en cycle court.» Au siège du groupe à Dommartemont, l’ensemble de la «matière grise» est regroupé avec pas moins de cinquante collaborateurs. L’avenir ? Continuer à «accompagner les bonnes idées» et notamment dans le domaine juteux de la Fintech. Le tout en préparant la transmission. Les fils de Benoît Michaux sont déjà aux avant-postes. L’aventure continue…

professionnelle ainsi que la sauvegarde des données et des serveurs. Nous hébergeons également les applications métier dans le Cloud et proposons entre autres une offre de téléphonie dans le Cloud afin de ne plus dépendre d’une ligne physique.» détaille-t-il. Une des priorités de l’entreprise nancéienne est d’apporter des solutions personnalisées adaptées aux besoins actuels.