Grosse rentrée pour le Cnam

Forums des métiers et des formations ciblés. Développement de la formation dite en temps ouvrable pour les demandeurs d’emploi en passant par la construction de réponses adaptées aux besoins des entreprises, notamment transfrontalières ou le renforcement de ces implantations, le Conservatoire national des arts et métiers affiche une rentrée bien chargée.

«Notre objectif est de construire le Cnam de demain», assure Guy Keckhut, le directeur adjoint du Cnam lorrain et Cécile Brice, responsable de communication.
«Notre objectif est de construire le Cnam de demain», assure Guy Keckhut, le directeur adjoint du Cnam lorrain et Cécile Brice, responsable de communication.
«Notre objectif est de construire le Cnam de demain», assure Guy Keckhut, le directeur adjoint du Cnam lorrain et Cécile Brice, responsable de communication.

«Notre objectif est de construire le Cnam de demain», assure Guy Keckhut, le directeur adjoint du Cnam lorrain et Cécile Brice, responsable de communication.

Former aux métiers dont la Lorraine a besoin aujourd’hui et demain ! Credo affiché pour le Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) en cette période de rentrée. Les forums des métiers et des formations viennent de se terminer dans les quatre coins de la région avec la particularité cette année «d’avoir des personnes sachant déjà ce qu’elles souhaitent et notamment les demandeurs d’emploi. On dit souvent que cette typologie de personnes ne se bouge pas assez. C’est faux». Recadrage bienvenu de Guy Keckhut, le directeur adjoint du Cnam lorrain, histoire de contrebalancer les idées reçues encore fortement ancrées chez certains actifs. La formation dite : en temps ouvrable, c’est-àdire la journée, mise en place l’an passé, se démocratise dans les sites régionaux du Cnam. Nancy, Metz, Forbach, Lunéville, Longwy et Épinal (soit six sites sur les dix que compte le Conservatoire en Lorraine) sont concernés par ce dispositif permettant aux demandeurs d’emploi «d’effectuer dix-huit heures de cours maximum pendant leur temps de disponibilité». 3 000 élèves passent chaque année sur les bancs du Cnam régional et les demandes ne cessent de s’accentuer… conjoncture oblige.

Alternance à Lunéville

Des demandes de la part des chômeurs, mais également des actifs en recherche de reconversion ou d’évolution professionnelle. Au niveau national, le portrait-robot type du «Cnamien» est un homme de 34 ans de formation Bac + 2. Particularité régionale : le quota hommes-femmes est beaucoup plus important frôlant les 50 %. Le tout aujourd’hui avec bon nombre d’apprentis (de moins de 26 ans) via les formations en alternance divulguées, notamment du côté du Château de Lunéville où le Cnam a pris possession de nouveaux locaux en début d’année. «L’implantation lunévilloise est le début d’un concept, issue d’une démarche nationale, alliant formation, recherche appliquée et diffusion de la culture scientifique». Côté formation sur le site lunévillois, le Cnam propose des licences professionnelles en alternance : Métiers de l’entrepreneuriat ou encore de Guides conférenciers. Reste à trouver les entreprises pour accueillir les apprentis. Pas facile ! Tout comme la détection des métiers de demain. Ceux de la croissance verte, de l’éco-construction, du numérique et du travail sur l’image où le Cnam met ses ressources en action pour pallier aux besoins actuels et futurs. Une machine de formation de service public adaptée à son temps. «Ma mission et celle des mes équipes est de construire le Cnam de demain». En suivant le fameux Schéma numérique (alliant cours à distance et sessions classiques) souhaité par les instances nationales. Un virage à prendre mais déjà bien amorcé dans la région. Le futur Cnam est en marche.