France Élévateur en pleine crise de croissance…

France Élévateur basé à Flavigny-sur-Moselle, le constructeur numéro un de la nacelle sur porteurs en France, entre aujo

Vincent Thouvenot, PDG de France Élévateur: «L’arrivée d’Elaïs Capital va nous apporter les moyens de nos ambitions.»
Vincent Thouvenot, PDG de France Élévateur: «L’arrivée d’Elaïs Capital va nous apporter les moyens de nos ambitions.»
Vincent Thouvenot, PDG de France Élévateur: «L’arrivée d’Elaïs Capital va nous apporter les moyens de nos ambitions.»

Vincent Thouvenot, PDG de France Élévateur : «L’arrivée d’Elaïs Capital va nous apporter les moyens de nos ambitions.»

Son groupe est en pleine crise de croissance avec une progression en moyenne de + 10 % de son CA par an depuis cinq ans (un CA qui affichait en 2013 les quelque 41 millions d’euros) et son pilote, Vincent Thouvenot avait plutôt une crise de conscience. «Suis-je encore capable de maintenir le développement de mon groupe ? C’est la question que je me suis posée avec mon associé de toujours dans cette aventure entrepreneuriale, Claude Muller». Dans son bureau de sa véritable «planète» de la ZAC du Plateau à Flavigny-sur-Moselle, le patron de France Élévateur, le numéro un de la nacelle sur porteurs en France, sait qu’il est en train d’écrire une nouvelle page de cette véritable «success-story» Lorraine dont bon nombre sont friands. Pas du genre «paillettes entrepreneuriales» et encore moins de réseaux version cour du roi, l’ancien commercial devenu PDG en 2000, quand il reprend la société encore installée au fond de la zone du plateau à Velaine-en-Haye, est plutôt franc du collier et brut de fonderie. Des qualités indispensables dans son univers de la construction de véhicules industriels et du bâtiment. Aujourd’hui, à la jeune quarantaine, l’homme sait s’entourer et bien s’entourer. Son «bébé» à lui et à Claude Muller (la matière grise, l’homme des bureaux d’études) il le confie à de bonnes mains «tout en restant acteur majeur dans les prises de décision».

Nouvelle organisation structurelle

Le groupe France Élévateur affiche une progression moyenne annuelle de + 10 % de son CA depuis cinq ans.

Le groupe France Élévateur affiche une progression moyenne annuelle de + 10 % de son CA depuis cinq ans.

Des mains multiples, tout d’abord celles de Stephan Pham, précédemment PDG du groupe Trigo, le leader mondial des prestations de contrôle qualité en environnement industriel puis celles d’un fonds d’investissement géré par Elaïs Capital pour le compte de huit familles d’industriels (voir encadré). «Il était devenu indispensable de mettre en place une nouvelle organisation structurelle pour continuer notre développement et faire évoluer le groupe, notamment à l’international.» L’exportation, l’international, les nouveaux terrains de jeu pour France Élévateur. Avec près de 250 collaborateurs au compteur en France mais également en Allemagne, en Belgique en attendant l’Irlande et les autres où les savoir-faire du groupe lorrain sont attendus, une nouvelle dimension se devait de naître. Cela paraît être chose faite. Le capitaine du navire semble avoir choisi un équipage solide composé de matelots plus qu’aguerris sachant naviguer sur les mers déchaînées des marchés. Vincent Thouvenot sait que son navire est à flot et que les projets de développement sont sous de bons vents. Le chef d’entreprise a bien manœuvré et le cap qui est fixé paraît le bon. Du côté de l’homme, il va pouvoir, enfin, se concentrer sur l’essentiel celui avec un grand E… la vraie vie !

Un fonds et des hommes

Un fonds géré par Elaïs Capital, des co-investisseurs (Argos Expansion et Capital Export) et surtout des hommes à l’image de Stephan Pham, l’ancien PDG du groupe Trigo, Vincent Thouvenot et Claude Muller, les deux dirigeants historiques de France Élévateur mais aussi des cadres du groupe comme principaux actionnaires. Pour accélérer son développement, le groupe lorrain a donc ouvert son capital à Elaïs Capital. Une étape cruciale pour l’avenir à l’international de la société lorraine. À noter que dans le cadre de cette opération, le groupe a par ailleurs mis en place des financements complémentaires pour la réalisation de son plan de développement des cinq prochaines années.