Entre Hackathon et perspectives...

C’est au cœur de l’Autre Canal à Nancy que la Fédération du BTP de Meurthe-et-Moselle a tenu son assemblée générale le 7 décembre sur fond d’Hackathon du BTP.
C’est au cœur de l’Autre Canal à Nancy que la Fédération du BTP de Meurthe-et-Moselle a tenu son assemblée générale le 7 décembre sur fond d’Hackathon du BTP.

«Coup de Jeunes» et innovations en tous genres à l’occasion de l’assemblée générale de la Fédération du BTP de Meurthe-et-Moselle le 7 décembre dernier. L’organisation représentative des pros du BTP avait choisi l’Autre Canal à Nancy pour tenir son rendez-vous annuel avec comme temps fort la clôture de la première édition de l’Hackathon du BTP.

 «Nous ne sommes pas que des pousseurs de brouette, avec tout le respect que j’ai pour les pousseurs de brouette, nous regardons vers l’avenir !» La phrase d’ouverture lancée par l’animatrice du jour et reprise par Jean-Sébastien Michelet, le chef de fil du groupe des Jeunes Dirigeants de la Fédération du BTP de Meurthe-et-Moselle à l’occasion de l’assemblée générale le 7 décembre dernier clôturant la première édition de l’Hackathon dédié aux métiers du BTP (voir notre précédent numéro), illustre à elle seule le fait que les stéréotypes ont encore la vie dure dans l’univers du bâtiment. L’image a changé mais doit encore évoluer notamment auprès des jeunes générations (et des moins jeunes) histoire de capter les compétences aujourd’hui nécessaires et toujours en manque cruel au sein des différentes sociétés de la corporation.  «C’est notamment l’une des raisons pour lesquelles nous avons décidé d’organiser pour la première fois un Hackathon dans notre secteur», assure Daniel Cerutti, le président de la Fédération du BTP de Meurthe-et-Moselle en phase de débuter sa dernière année de mandat (voir encadré). Une nouvelle tentative pour renforcer l’image du secteur mais surtout une nécessité «histoire d’accompagner nos adhérents dans le virage du numérique.»

Ressources 4.0

La transition digitale et numérique est bien présente dans le secteur. «L’univers de la construction change, évolue doit faire appel à de nouvelles compétences pour que nos entreprises demeurent compétitives. Dans ce domaine spécifique de l’innovation, nous ne sommes plus dans une notion d’offre et de demande mais dans un rapport de besoins et de solutions», assure Jean-Sébastien Michelet. Pendant 24 heures, une soixantaine de développeurs (répartis en une dizaine d’équipes), de hackers du numérique, de designers, de startupers ont planché à l’occasion de cet Hackathon autour d’une problématique commune «Ressources 4.0 : comment optimiser les différentes ressources sur un chantier ?» Maîtrise de l’énergie, de la gestion du temps, des ressources humaines ou encore des matériaux, tout y est passé dans la tête de ces jeunes pros du numérique et du digital qui pour bon nombre sont complètement étrangers à l’univers de la construction. «Nous avons été tout simplement bluffés par les solutions qui ont été apportées aux problématiques communes que nos entreprises retrouvent au cours du déroulement de leurs chantiers. Ce sont réellement deux mondes qui se sont trouvés. On dit souvent que ces jeunes adeptes du digital sont déconnectés des réalités. C’est faux, ils se sont rapidement connectés aux besoins de notre secteur», avoue Daniel Cerutti quelques minutes avant son discours inaugural. «C’est ce mélange de compétences, cette richesse, cette mise en commun, qui permet de faire évoluer notre profession et de demeurer compétitifs. Notre objectif est d’aider toutes les entreprises à mieux tirer profit des nouvelles technologies et des nouveaux usages.» La mutation 4.0 du secteur est plus qu’en marche aujourd’hui.