En attendant le 30 septembre…

Huissiers de justice, notaires ou encore pharmaciens dans les rues ! La réforme envisagée de ces professions réglementées a fait battre le pavé à des milliers de contestataires aussi bien à Paris qu’en province. Les professionnels lorrains n’ont pas dérogé à la règle et étaient bien présents dans les cortèges nationaux.

À l’image des huissiers de justice à Paris où les Lorrains étaient présents, les professions réglementées se sont mobilisées en force.
À l’image des huissiers de justice à Paris où les Lorrains étaient présents, les professions réglementées se sont mobilisées en force.
À l’image des huissiers de justice à Paris où les Lorrains étaient présents, les professions réglementées se sont mobilisées en force.

À l’image des huissiers de justice à Paris où les Lorrains étaient présents, les professions réglementées se sont mobilisées en force.

Touche pas à ma profession réglementée ! Huissiers de justices, notaires et la petite quarantaine de professions réglementées en ligne de mire d’une réforme gouvernementale visant à ouvrir ses activités à la concurrence «sur un modèle typiquement anglo-saxon avec les dérives que cela pourrait entraîner», assurent les professionnels directement concernés, ont fait front commun la semaine dernière à l’occasion de plusieurs rassemblements à Paris mais également dans les régions. Le 15 septembre, les huissiers de justice ouvrent le bal avec un mouvement de grève national et un rassemblement à Paris où certains professionnels lorrains étaient dans les rangs à l’image des huissiers de Lunéville : Maîtres Francis Lecolier, Luc Florentin, Sandrine Lepin.

Motions et contre-rapport

Bilan des courses : une concertation est engagée avec Emmanuel Macron, le ministre de l’Économie et Christiane Taubira, la garde des Sceaux. À Nancy, mais également à Épinal ou encore à Bar-le-Duc, les notaires se sont également mobilisés en déposant notamment des motions aux représentants de l’État. Ces motions mettent en avant les méfaits de la réforme souhaitée la qualifiant «de menace sur la sécurité juridique des Français». Au niveau national un contre-rapport a été remis à Emmanuel Macron et Christiane Taubira. Reste à attendre les véritables concertations. On parle, déjà, d’un nouveau rassemblement au niveau national de la part d’une grande partie des professions réglementées concernées par la réforme. Une mobilisation qui pourrait avoir lieu le 30 septembre à Paris mais sans doute également en région