Edito

Les JO de Sotchi battent leur plein à coup de compétitions et disciplines hivernales où l’or, l’argent et le bronze reprennent leur valeur olympique pour un temps.

Le m-tourisme est l'une de pierres angulaires de la révolution numérique du secteur touristique.
Le m-tourisme est l'une de pierres angulaires de la révolution numérique du secteur touristique.

Bons baisers de Russie…
et d’ailleurs

Les JO de Sotchi battent leur plein à coup de compétitions et disciplines hivernales où l’or, l’argent et le bronze reprennent leur valeur olympique pour un temps. Tous les yeux (ou presque) sont braqués sur la Russie qui accueille les XXIIèmes Jeux Olympiques d’hiver… les plus chers de l’histoire. Pas moins de 37 milliards d’euros, une folie des grandeurs souhaitée par Vladimir Poutine pour redorer l’image d’un pays aux multiples antipodes. Une croissance économique ralentie, un régime pointé du doigt pour ses fréquentes violations des droits de l’homme… mais rien n’arrête les affaires. Du business y est à faire, y est fait et c’est bien connu les businessmen de tous bords ne font pas de politique (ou seulement quand cela les arrange). L’éthique n’est alors qu’une question subsidiaire rapidement noyée dans la sacro-sainte mer du marché. On y pensera après (peut-être) quand les carnets de commandes seront remplis. Les entreprises lorraines ne font pas exception et il faut aller là où le business se fait… coûte que coûte. «La Russie en 2014 : situation économique et climat des affaires», tel était le thème d’une conférence-débat au début de la semaine dernière à la Chambre de commerce et d’Industrie de Meurthe-et-Moselle de Nancy, comme pour se rassurer, voire se donner bonne conscience pour aller dignement appréhender le voisin russe. Connotation similaire annoncée dans quelques jours au Pôle des Métiers de Metz où la Chambre des métiers et de l’artisanat mosellane (en partenariat avec le Conseil général de Moselle) organisent deux réunions pour tout savoir sur la Chine et sur les stratégies commerciales à mettre en oeuvre pour y réussir. Dans l’économie d’aujourd’hui, le business n’a plus de frontières… plus aucunes, au grand bonheur des opportunistes cherchant du développement à tout prix. À quand une conférence sur le Qatar, c’est bientôt la coupe du Monde de 2018, cela serait dommage de louper une telle opportunité. Attention tout de même au revers de médaille… qui pourrait n’avoir rien d’olympique.

3,1 %

C’est l’augmentation en 2013 des commerces en faillite d’après les chiffres de la Banque de France. En parlant de «commerce», comprenez commerces de proximité à l’image des boucheries, fromageries, poissonneries ou encore maisons de la presse sans parler des bars-tabac PMU. D’après l’Association des petites villes de France, le nombre de magasins d’alimentation a diminué de près de 40 % l’an passé. Cette mort établie des commerces de proximité pourrait être endiguée par le projet de loi présenté par Sylvia Pinel, ministre de l’Artisanat, du Commerce et du Tourisme. Un projet de loi visant, notamment, à éviter la flambée des loyers des fonds de commerce en limitant leur hausse à 10 % par an.