Didier Roux fait la leçon…

Découvertes, inventions et innovations… et plus si affinités ! Didier Roux, directeur de la recherche et de l’innovation du groupe Saint-Gobain, est venu apporter sa vision de l’innovation et surtout des interactions et processus permettant d’en faire un véritable produit trouvant son marché. Une conférence rythmée à l’occasion de la clôture du concours des Entrepreneuriales Grand Est au cœur du Salon de l’Entreprise Lorraine (SEL) le 5 avril dernier.

«Léonard de Vinci était un marketeur !» En toile de fond, projeté sur écran géant, l’artiste florentin semble regarder avec perplexité l’orateur du soir de l’Espace Chaudeau à Ludres à l’occasion de la clôture du concours des Entrepreneuriales Grand Est (au cœur du Salon de l’Entreprise Lorraine du 5 avril). Didier Roux, le directeur de la recherche et de l’innovation du groupe Saint-Gobain, est venu bousculer un peu les codes en matière d’innovation, de recherche de marché, d’interaction entre la recherche fondamentale et recherche appliquée devant un parterre de jeunes potentiels entrepreneurs attendant impatiemment leurs trophées.

Blaise Pascal, Ada Lovelace et les autres…

«Vouloir innover sans connaître les demandes du marché, cela s’est fait à une époque mais cela ne fonctionne plus forcément», assure ce membre de l’Académie des sciences et de l’Académie des technologies. Dans un exposé historique mêlant les travaux de Charles Babbage et d’Ada Lovelace en informatique au XIXe siècle, l’invention de la machine à calculer par Blaise Pascal ou encore les premières réflexions sur l’intelligence artificielle dans les années cinquante, Didier Roux a mis en avant les liens riches et complexes existant entre la recherche fondamentale et l’innovation. Une chose apparaît certaine : «c’est par l’innovation que l’on apporte de la valeur économique et le vecteur qui permet de faire passer cette innovation, c’est l’entrepreneur.»