De bons signaux à confirmer…

Denis Camillini de la Banque de France, Paul De Vos de la Direccte et Aurélien Daubaire de l’Insee relativement optimistes pour l’avenir.
Denis Camillini de la Banque de France, Paul De Vos de la Direccte et Aurélien Daubaire de l’Insee relativement optimistes pour l’avenir.

Denis Camillini de la Banque de France, Paul De Vos de la Direccte et Aurélien Daubaire de l’Insee relativement optimistes pour l’avenir.

Une politique monétaire avec des taux d’intérêts plus que bas, une inflation qui ne devrait pas augmenter avant 2017, ces deux paramètres permettent aujourd’hui à la Banque de France, l’Insee et la Direccte (Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi) d’afficher un raisonnable optimisme quant à l’évolution de la conjoncture en Lorraine. 

«D’un point de vue purement conjoncturel, on peut dire aujourd’hui que nous sommes bien orientés. Les choses vont mieux, même si la croissance demeure mesurée», assure Denis Camillini, directeur départemental de Moselle de la Banque de France, le 4 mai, dans les locaux nancéiens de la Direccte à l’occasion de la présentation commune avec l’Insee du point conjoncturel dans le Grand Est.
Merci l’intérim… Les relatives «bonnes nouvelles» notamment sur le marché de l’emploi peuvent redonner le sourire (un peu) même si la baisse timide enregistrée est en grande partie «voire exclusivement», comme le souligne Aurélien Daubaire, chef d’établissement de l’Insee de Nancy «dû à une forte progression de l’intérim.» À y regarder de plus près, l’emploi hors secteur de l’intérim, continue à diminuer. Côté secteurs d’activité, le bâtiment semble repartir, «il est sorti de sa période la plus noire», assure Denis Camillini. L’industrie affiche «une tendance globale à l’amélioration» et les services marchands progressent «notamment en Lorraine mais fléchissent en Alsace et Champagne-Ardenne.» Seuls les travaux publics, «toujours pénalisés par une commande publique plus que faible», affichent toujours de grosses difficultés. Quoi qu’il en soit, des signaux positifs semblent bien présents. Ils sont timides «mais devraient se confirmer dans les trimestres à venir.»

emmanuel.varrier