Crédit : une question de transparence

Le crédit bancaire était au menu du dernier petit déjeuner du Medef de Meurthe-et-Moselle, le 7 février.
Le crédit bancaire était au menu du dernier petit déjeuner du Medef de Meurthe-et-Moselle, le 7 février.

Le crédit bancaire était au menu du dernier petit déjeuner du Medef de Meurthe-et-Moselle, le 7 février.

Quelle est la bonne recette pour obtenir un crédit auprès d’un organisme bancaire? Question posée le 7 février dernier à Alain Jacques, le directeur régional du CIC pour la Lorraine Sud à l’occasion du dernier petit déjeuner du Medef de Meurthe-et-Moselle. Petits éléments de réponse…

«La capacité du dirigeant à barrer par  gros temps est primordiale !» S’il y avait une phrase à retenir d’Alain Jacques, le directeur régional du CIC pour la Lorraine Sud et de son équipe sur l’obtention d’un crédit auprès d’un organisme bancaire à l’occasion du petit déjeuner du Medef de Maxéville, le 7 février, à la Maison de l’Entreprise de Maxéville, ce serait sans doute celle-ci. Accompagner naturellement, ouvrir les vannes, pas de problème ! Mais si la personnalité même du dirigeant n’apparaît pas compatible, cela n’est même pas la peine d’y penser. «Nous nous sommes parfois trompés, il faut l’avouer.»

100 Millions d’euros accordés

Le schéma se veut classique : diagnostic économique et financier, diagnostic des marchés, analyse de la structure financière de l’entreprise et mise en perspective sur un ou deux ans du potentiel de développement de l’activité de la société demandeuse de crédit. «Le plus important demeure la transparence totale de la part du chef d’entreprise. Sans cette transparence, notamment, sur la structure financière, difficile d’établir un climat de confiance.» L’an passé en Lorraine Sud, le CIC assure avoir accordé 100 millions d’euros de crédits auprès d’une clientèle de près de 3 000 entreprises. Reste que bon nombre d’entreprises affichent une fragilité en matière de trésorerie et souffrent toujours des stigmates de la crise de 2007- 2008. L’univers bancaire a aujourd’hui un rôle quasi-citoyen pour permettre à ces sociétés de rebondir. Alain Jacques et ses équipes en sont bien conscients.