Colloque à l’Université de Lorraine

Du 11 au 12 avril, le Service Formation Tout au Long de la Vie de l’Université de Lorraine accueille, à Nancy, le colloque du Rumef (Réseau des universités préparant aux métiers de la formation). Si la rencontre se veut universitaire, elle permet de mettre également en avant la perception même de la notion de formation notamment, au sein des entreprises.

Le m-tourisme est l'une de pierres angulaires de la révolution numérique du secteur touristique.
Le m-tourisme est l'une de pierres angulaires de la révolution numérique du secteur touristique.

Que sait-on du marché de l’emploi dans le secteur de la formation ? Quels étudiants pour quels positionnements dans les métiers de la formation ? Quels sont les véritables effets de la formation ? Ou encore l’apprentissage et la validation des acquis, comment réellement les appréhender ? Autant de questions qui seront en débat du 11 au 12 avril à Nancy à l’occasion du colloque du Rumef (Réseau des universités préparant aux métiers de la formation) organisé cette année par le Service Formation Tout au Long de la Vie de l’Université de Lorraine. Après le colloque d’Avignon en 2011, un panel d’universitaires en provenance des quatre coins du territoire viendront poursuivre leur réflexion engagée sur la place et les évolutions des métiers de la formation et de ses acteurs. Derrière ce rendez-vous de prospectives se pointe, pour la sphère entrepreneuriale, la question du réel rôle de la formation au sein de cette typologie de structures. Jugé aujourd’hui comme un des moteurs indéniables de la compétitivité du pays et de son futur redressement productif, il n’en demeure pas moins que l’Hexagone s’affiche comme «mauvaise élève» en la matière. D’après une récente enquête de l’Observatoire Cegos il ressort «que le malaise français en la matière persiste.»

Besoins et demandes…

D’après cette enquête, il ressort que seulement «36 % des Français sont très satisfait du développement de leurs compétences rendu possible par le biais de la formation continue. La faute, selon eux, à des entreprises qui ne s’impliquent pas suffisamment dans l’accompagnement des formations.» Un état de fait que les universitaires en colloque ne devraient pas laisser de côté car, comment réellement faire évoluer les formations, et ceux qui les dispensent, sans prendre conscience des réels besoins des entreprises et de ceux qui les composent. Quid des besoins et demandes aujourd’hui ? Le Centre pour le développement de l’information sur la formation permanente vient de réaliser une consultation auprès d’une centaine d’entreprises nationales. Si les formations liées aux techniques des métiers arrivent toujours en tête, de nouvelles thématiques émergent à l’image de la prévention des risques psychosociaux et du développement personnel. Les «têtes pensantes», réunies prochainement à Nancy devraient en prendre compte.