Changement de climat…

Le Salon de l’Agriculture de Paris vient de fermer ses portes le 1er mars. À côté de la vitrine des produits du territoire, la plus grande ferme de France est également le lieu où les préoccupations de la filière sont sous-jacentes. La question cruciale de l’adaptation du secteur aux changements climatiques est aujourd’hui bien présente.

L’adaptation du secteur agricole aux changements climatiques était une question bien présente au dernier Salon de l’Agriculture.
L’adaptation du secteur agricole aux changements climatiques était une question bien présente au dernier Salon de l’Agriculture.
L’adaptation du secteur agricole aux changements climatiques était une question bien présente au dernier Salon de l’Agriculture.

L’adaptation du secteur agricole aux changements climatiques était une question bien présente au dernier Salon de l’Agriculture.

Des fermes usines ! Il y en a près d’une trentaine à l’étude en France à l’instar de la controversée ferme «des 1 000 vaches» en Picardie. Bienvenue dans l’univers de l’agriculture intensive. Une image d’un secteur bien réelle mais aux antipodes de celle véhiculée à l’occasion du dernier Salon de l’Agriculture qui vient de fermer ses portes le 1er mars à Paris. Reste qu’à côté de la mise en avant des produits du terroir, où la Lorraine a bien joué sa carte cette année encore, demeure la question de l’adaptation du secteur, notamment aux changements climatiques et à la réduction de ses émissions de gaz à effet de serre.

Responsable et victime

À la différence des autres secteurs, l’Agriculture est à la fois responsable du changement climatique (le secteur produit au sens strict entre 10 à 12 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre) et victime (l’Agriculture est très vulnérable aux variations climatiques). Dans cette relation presque contre-nature, la recherche d’alternatives à l’image de l’agroécologie et des biotechnologies sont autant de pistes envisagées pour l’avenir des professionnels de la terre. Reste que cette prise de conscience se heurte à la dure réalité économique des agriculteurs aujourd’hui. Le facteur rentabilité revient rapidement sur le devant de la scène. Une scène où les différents acteurs ne jouent pas forcément la même pièce…