Biolie, une croissance en couleurs

Biolie, une croissance en couleurs

Performante et novatrice sur le créneau de l’industrie cosmétique et de la nutrition santé, l’entreprise nancéienne Biolie a franchi ces derniers mois un cap dans sa progression. Les mois à venir devraient marquer d’autres avancées pour la société lancée en 2012.    

«Nous avançons sereinement, en fonction de nos moyens humains et financiers. Nous ne manquons pas de projets», dit Nicolas Attenot, président/CEO de l’entreprise Biolie. Derrière ces paroles teintées d’une ambition raisonnée, il y a une réussite 100 % lorraine. Celle de cette start-up initiée en 2012 peut être considérée comme pionnière quand elle a choisi, dès sa genèse, de travailler sur des thématiques d’économie circulaire et écologique. Six ans en arrière, le pari était osé. Biolie fut labellisée entreprise innovante par Oséo, lauréate du prix Pierre Pottier de la start-up la plus innovante en chimie. Issue du Laboratoire d’Ingénierie des Biomolécules de l’Université de Lorraine, appuyée par la Région. Nicolas Attenot – ingénieur/chimiste – et son équipe ont su déployer un savoir-faire et trouver leur place sur les marchés cosmétique et nutraceutique – l’ingrédient actif présent à l’état naturel dans un aliment procurant un effet bénéfique pour la santé -. En 2013, le capital de la néo-société était de 300 000 euros. Il a depuis dépassé le million d’euros. L’économie verte va indéniablement être l’un des éléments majeurs de création d’emplois à moyen terme ; la prise de conscience est réelle quant à des modes de consommation plus économes des ressources terrestres. Biolie se situe au cœur de ces deux enjeux sociétaux majeurs. L’entreprise a mis au point un procédé d’extraction propre d’huiles et d’actifs végétaux, sans solvant, à base d’eau et d’enzymes, applicable à tous les types de végétaux. Cela encourage la valorisation des produits issus du concept (huiles, farines protéiques, actifs végétaux) dans un modèle de bioraffinerie : une chimie sans solvants ni déchets. Biolie lie plusieurs items : la recherche et développement en fonction des demandes des acteurs des branches cosmétique, nutrition santé et agroalimentaire, la production, et une partie innovation, faisant la part belle à sa force d’inventivité.

La clé : innover toujours

Lors d’un récent salon international, Biolie a présenté une huile de graines de goyave rose. Au fait des tendances actuelles où le consommateur est de plus en plus porté vers le naturel, l’un des axes de travail est de limiter au maximum les ingrédients de synthèse tels que les conservateurs ou les parfums. Ce fut le cas dernièrement pour une huile de noyaux d’abricot et une fragrance d’amande. La gamme Rainb’Oil est de la même veine, déclinant huit variétés différentes. Idem pour un anti-inflammatoire, extrait de mandarine, voué à redonner de la vitalité à la peau. Fin 2017, Biolie a réuni sur son site de la rue du Bois de la Champelle, son unité de production et ses locaux administratifs. En mars dernier, Stéphanie Alves a été recrutée comme technico-commerciale cosmétique. Forte de huit années passées en développement d’extraits végétaux puis vente d’actifs et ingrédients fonctionnels, elle a pour mission de renforcer la présence et la visibilité de Biolie en France et à l’international. L’avenir est synthétisé par Nicolas Attenot : «Toujours expliquer ce que nous faisons, trouver de nouveaux débouchés, optimiser notre capacité à innover.»