Bientôt en coopérative…

Bientôt en coopérative…

Ouverture d’un espace de vente libre-service dans leurs locaux de la rue Saint-Nicolas à Nancy depuis le week-end dernier. Passage programmé à l’été prochain en société de coopérative et volonté affichée de voir aboutir leur projet d’ouverture en 2019 de leur supermarché coopératif, la Grand Épicerie Générale de Nancy monte en puissance. 

«Nous sommes à une étape charnière. Avec l’ouverture de notre espace de vente libre-service ce week-end cela va nous permettre de réellement tester le projet et pouvoir envisager sereinement sa poursuite.» Dixit Stéphane Malecki, le trésorier de l’association la Grande Épicerie Générale de Nancy (action collaborative et coopérative version consommateurs initiée depuis environ six ans) quelques jours avant l’ouverture officielle de l’espace de vente en libre-service (réservé aux adhérents) le 21 avril dernier. Un point d’étape crucial pour le devenir et le développement de ce projet où «chaque membre de l’association donne trois heures de son temps pour faire fonctionner la structure ce qui nous permet de réduire les coûts et les charges et réduire le prix de vente des produits tout en rémunérant au juste prix les producteurs.»

Supermarché en 2019…

Près de deux cent cinquante adhérents, une vingtaine de fournisseurs (dont trois grossistes), la machine est maintenant lancée. L’association devrait passer sous le statut de société coopérative à l’été prochain. Une montée en puissance indispensable histoire de voir se réaliser le projet d’ouverture d’un véritable supermarché collaboratif en 2019. «Il nous faut réunir 600 sociétaires pour ouvrir la structure coopérative et pour le supermarché nous visons les 2 000 sociétaires», assure Charles Thomassin, le président de l’association actuelle. Côté localisation du futur supermarché ? «Un groupe de travail est en train de s’approprier les différentes offres immobilières commerciales présentes à Nancy et sa périphérie proche.» La surface envisagée oscille entre 400 et 900 m² et surtout une localisation «facile d’accès en transports en commun et accessible aux personnes à mobilité réduite et privilégiant la mixité sociale.»