Au cœur du peloton technique à Nancy

La Zone Technique est l’univers de l’ombre du Tour de France ! Grâce au déploiement des technologies par l’opérateur Orange, les différents professionnels qui encadrent et relaient la compétition peuvent effectuer leur mission en toute sérénité.
La Zone Technique est l’univers de l’ombre du Tour de France ! Grâce au déploiement des technologies par l’opérateur Orange, les différents professionnels qui encadrent et relaient la compétition peuvent effectuer leur mission en toute sérénité.

Le Tour de France, troisième événement sportif après les Jeux Olympiques et la Coupe du monde de football masculin, s’affiche comme l’épreuve phare pour les adeptes de la petite reine version compétition mais surtout un événement populaire quasi sans équivalent. La Grande Boucle ne serait pourtant rien sans les exploits techniques quotidiens réalisés par une myriade de professionnels. En tête de peloton, les équipes de l’opérateur Orange et sa division Orange Events Solutions assurant la mise en œuvre de dispositifs sur mesure permettant d’assurer le bon fonctionnement de la course et sa diffusion médiatique à travers le monde. Plongée dans les coulisses de la zone technique à l’occasion de l’arrivée de la quatrième étape du Tour de France 2019, le 9 juillet dernier, à Nancy.

Boulevard d’Austrasie à Nancy, le 9 juillet, 11 h 30. Cette partie du quartier des Rives de Meurthe est méconnaissable et difficile de retrouver ses repères, envahie par une mini ville à l’état pur version événement sportif. La cité ducale accueille l’arrivée de la quatrième étape du Tour de France 2019. Plus de deux cents kilomètres entre Reims et Nancy. Les coureurs n’arriveront que dans plusieurs heures et déjà en cette fin de matinée, l’afflux du public est continu et n’aura de cesse de monter en puissance au fil de la journée dans une ambiance bonne enfant et familiale. Sécurité optimale avec de hommes en armes assurant la bonne tenue de l’événement, rues bloquées, filtrage et contrôle des sacs et des différents pass d’accès dans un périmètre de sécurité version XXL. Les partenaires et sponsors du Tour s’en donnent à cœur joie, ambiance foire des expositions à ciel ouvert où les opérations marketing et de communication mènent la danse avec une apogée lors du passage de la Caravane publicitaire en début d’après-midi avant l’arrivée quelques heures plus tard du peloton des forçats de la route. Derrière cette vitrine à la gloire de la Grande Boucle visible de tous, se cache un autre univers de l’ombre où tout se passe. Une zone technique de plusieurs hectares installée dans la nuit dans le périmètre adjacent de la ligne d’arrivée.

Machine de guerre en mouvement

«C’est ici que tout se joue, se fait, se crée, sans l’ensemble des travailleurs de l’ombre du Tour de France, l’événement ne serait rien. Ils sont rarement médiatisés mais sans eux, rien ne serait possible !» Hervé Terreaux est le directeur des équipes techniques d’Orange Events, il parle pour toutes celles et ceux que l’on ne voit jamais. L’opérateur accompagne depuis plus de vingt ans la Grande Boucle en déployant un dispositif technologique adapté à l’événement. «Pour faire simple, tous les jours, nous mettons en place un réseau pour un village de cinq cents habitants. Le tout avec des capacités optimales de transmission de données histoire de satisfaire aussi bien les médias qu’ils soient écrits, radio ou télé (plus de six cents médias nationaux et internationaux couvrent l’événement : ndlr) mais également les besoins en transmission du public. Aujourd’hui tout le monde ou presque envoi du texte, de l’image via les réseaux sociaux. Le réseau sur le Tour doit être optimale.», assure celui qui affiche plus de vingt ans de Tour de France au compteur. «Pour l’arrivée sur Nancy, nous avons tiré pas loin de soixante-dix kilomètres de câbles donc une vingtaine pour nos propres besoins.» Une routine quotidienne pour les équipes d’Orange Events. Une véritable machine de guerre en mouvement continue. Trois semi-remorques, quinze tonnes de matériels, quarante techniciens mobilisés, 350 lignes téléphoniques temporaires, 32 relais mobiles 3G/4G temporaires pour renforcer la couverture réseau mobile, «pendant la course, nous enregistrons près de deux millions de minutes de connexion internet.» Certains que le débit doit suivre. «J’ai connu le Tour sans internet et cela ne fait pas si longtemps que cela. Aujourd’hui on atteint des 3,3 Gbits/s de débit en pic sur les départs et les arrivées. L’année prochaine en termes de capacité de débit on proposera sur l’épreuve du 10 Gbits. Le Tour pour nous est un véritable laboratoire, on est dans l’exceptionnel sur l’instant T mais demain cela sera quasiment courant. Le futur va tellement vite.»

Le Tour passe, la technologie reste

À Nancy, plusieurs zones du quartier des Rives de Meurthe à l’image du club house du stade Matter ou encore la Grande Halle Renaissance (qui a accueilli la salle de presse avec près de 450 journalistes) et l’Autre Canal ont été fibrés et le resteront (voir encadré). «Nous ne faisons pas que passer, nous profitons du Tour de France pour améliorer le développement numérique des territoires. Les déploiements des réseaux réalisés à l’occasion du passage du Tour permettent à des communes de voir leur connectivité s’enrichir de façon pérenne.» Cette année, onze sites vont bénéficier d’une installation de la Fibre de manière pérenne et près d’une quarantaine de communes traversées par la Grande Boucle et près de deux cents (principalement des communes rurales) situées à moins de dix kilomètres de l’épreuve bénéficieront du réseau mobile 4 G de l’opérateur. Le Tour passe, la technologie reste ! Une technologie vitale pour les différents professionnels qui encadrent et relaient la Grande Boucle. «Nos camions sont les centres névralgiques du Tour embarquant le must qui se fait aujourd’hui en matière de technologies de télécommunications.» Une embarcation itinérante arrivant la première sur les vingt-et-une étapes du Tour. Ce 9 juillet, un peu après 17 h 15, la course de la quatrième étape s’achève mais la compétition continue pour Orange pour assurer les liaisons des directs en salle de presse en passant par l’envoi d’images en instant T. Et demain cela sera la même chose jusqu’à l’arrivée prévue le 28 juillet sur les Champs-Élysées. «Le Tour de France, c’est un grand cirque itinérant. Les techniciens, les journalistes, les hôtesses, les membres de l’organisation, et l’ensemble des quelque 4 500 personnes qui travaillent sur le Tour se sont tous des familles qui en forme une grande. Il y a vraiment une appartenance forte.» Une connexion humaine indispensable, histoire que sa consœur technique fonctionne…