André Rossinot en mode entrepreneur

Invité au dernier petit déjeuner du Medef de Meurthe-et-Moselle le 7 avril pour débattre sur la réforme territoriale et l’arrivée de la grande région Alsace-Lorraine-Champagne-Ardenne, André Rossinot, le président du Grand Nancy en a profité pour pousser les entrepreneurs du Medef départemental à s’intéresser réellement à la filière du numérique, un secteur phare de l’agglomération nancéienne. Petits conseils de cet «entrepreneur territorial» comme il se définit.

«Je suis un entrepreneur territorial», assure André Rossinot devant les chefs d’entreprise du Medef 54.
«Je suis un entrepreneur territorial», assure André Rossinot devant les chefs d’entreprise du Medef 54.
«Je suis un entrepreneur territorial», assure André Rossinot devant les chefs d’entreprise du Medef 54.

«Je suis un entrepreneur territorial», assure André Rossinot devant les chefs d’entreprise du Medef 54.

«On n’a jamais autant parlé de l’entreprise, de l’innovation, de la recherche. Engouffrez-vous dans cette mouvance ! C’est le bon moment.» André Rossinot sait toujours trouver les bons mots pour capter son auditoire… et le séduire. Face aux chefs d’entreprise et acteurs économiques réunis pour le traditionnel petit déjeuner du Medef de Meurthe-et-Moselle le 7 avril à la Maison de l’Entreprise de Maxéville, le président du Grand Nancy a tout d’abord fait le job pour répondre à l’invitation du mouvement patronal. Une invitation axée sur la réforme territoriale, la future méga grande région Lorraine, Alsace et Champagne-Ardenne et la place du Sillon Lorrain, de la Meurthe-et-Moselle et par extension de l’agglomération nancéienne. «L’État s’y est mal pris pour engager la réforme territoriale. Il n’y a pas eu de vision stratégique sur le rôle réel des régions, des départements ou encore des intercommunalités. Nous ne savons pas vraiment comment tout cela va s’organiser.»

Métropole toute…

Il n’en demeure pas moins qu’elle est là, inscrite dans le marbre législatif et que pour réellement y être visible, le Grand Nancy espère bien obtenir le statut de métropole. Le dossier est cours, reste à attendre l’issue. «Si l’on devient une métropole, nous serons mieux protégés face à la région et surtout face aux baisses des dotations de l’État. Nous serons plus forts !» De quoi rassurer les chefs d’entreprise ce passage quasi obligé «d’un système traditionnel à un nouveau système dynamique mais qui se doit d’être tourné vers l’Europe» Pas si sûr ? Les inquiétudes demeurent bien présentes face à ce chamboulement territorial. Le monde politique ne peut pas tout comme certains le pensent encore. «Ce n’est pas un changement politique qui va modifier la situation économique d’un coup de baguette magique.» Reste aux entrepreneurs à continuer à se battre avec à leurs côtés des collectivités territoriales engagées, notamment, dans les batailles de demain dont celle du numérique. «Il faut se battre dans ce domaine et nous avons dans le Grand Nancy des pépites formidables auxquelles votre mouvement devrait s’intéresser un peu plus», lance André Rossinot en référence au fameux programme French Tech dans lequel la structure intercommunale est plus que partie prenante. Le message est reçu… question de connexion.