ADESTAN : La médiation professionnelle au coeur de l’activité

Anne-Catherine Fuchs, dirigeante du cabinet Adestan.
Anne-Catherine Fuchs, dirigeante du cabinet Adestan.

Anne-Catherine Fuchs, dirigeante du cabinet Adestan.

ANNE-CATHERINE FUCHS, APRÈS UN PASSAGE EN INCUBATEUR DE 2013 À 2015, LANCE PLEINEMENT LE CABINET ADESTAN EN 2015, À ARZVILLER, APRÈS AVOIR OCCUPÉ PENDANT PLUSIEURS ANNÉES UN POSTE DE RESPONSABLE RH DANS L’INDUSTRIE.
Anne-Catherine Fuchs résume parfaitement son métier qui est de «prévenir et gérer des situations sensibles et difficiles en entreprise». Ainsi, Adestan propose plusieurs types de prestations, allant de la formation «notamment sur des processus RH et auprès des managers», de l’accompagnement «il s’agit de faire un diagnostic RH, sur l’organisation des postes ou en faisant par exemple le point sur le fonctionnement de l’entreprise pour mettre en place d’éventuels changements». Enfin, en cas de conflit ou de différend, le process de la médiation est initié. Celui-ci a pour but d’apaiser les relations, l’objectif est de «trouver la solution au différend, celle-ci sera définie, choisie et construite par les personnes en conflit», 7 cas sur 10 aboutissent à un ccord. Le cabinet Adestan a pour coeur de métier la médiation professionnelle – Madame Fuchs est titulaire d’une certification de médiateur du travail – l’idée c’est de «pouvoir intervenir en gérant les conflits au travail, pour favoriser la performance et l’efficacité au sein de l’entreprise mais aussi de ontribuer au bien-être au travail des salariés» précise la gérante.
UNE APPROCHE OPÉRATIONNELLE
L’entreprise fait partie des lauréats du concours Trajectoire 2016, «cela représente un accélérateur de croissance, in fine, le travail accompli jusqu’ici est validé» affirme la dirigeante. Adestan s’adresse principalement aux TPE et PME, même si le cabinet commence à intervenir auprès du secteur public pour des missions de médiation et d’accompagnement RH. La dirigeante a l’avantage d’allier son parcours RH et sa formation de médiateur du travail, «ça me permet de me démarquer et d’avoir un regard tourné vers l’entreprise ». Elle est surtout sollicitée pour des prestations de prévention, qui représentent près de 80 % de son activité et 20 % pour la gestion des conflits, bien que le besoin soit important. Avec un C.A. en 2016 de 40 000 euros, l’enjeu pour la structure en 2017 sera de «développer la co-traitance». Un projet d’alliance avec un autre cabinet est dans les cartons, le but est de travailler conjointement avec quelqu’un dont «l’éthique, les valeurs et la conception de l’accompagnement soient similaires à celles d’Adestan».

Camille SCHAUB