ACTIV’STRAT: L’accompagnement, autrement…

L’accompagnement réel plutôt que le simple conseil, cela change tout dans certaines situations. C’est le leitmotiv de la société Activ’Strat
L’accompagnement réel plutôt que le simple conseil, cela change tout dans certaines situations. C’est le leitmotiv de la société Activ’Strat

L’accompagnement réel plutôt que le simple conseil, cela change tout dans certaines situations. C’est le leitmotiv de la société Activ’Strat

Conseiller c’est bien, accompagner réellement c’est beaucoup mieux ! C’est le leitmotiv de Christophe Dandelot, le pilote de la récente société ACTIV’STRAT basée à Nancy. Cet « accompagnant » comme il se définit affiche une vision ouverte du management d’équipe ou les collaborateurs sont remis au centre même de l’activité pour fédérer véritablement autour des enjeux du moment et surtout ceux à venir. 

«Je ne suis pas dans le conseil pur et dur mais dans l’accompagnement !» Tout est dit oupresque par Christophe Dandelot, le pilote dela récente société Activ’Strat située au centreRegus à Nancy en bureau partagé depuisjuin dernier. «Pour moi, le conseil ne doit pas s’affranchir d’engagement. C’est pourquoi l’accompagnement que je propose amène à définir avec les dirigeants et les managers d’entreprise les leviers qui permettent de mettre en marche le progrès de l’entreprise.» De formation ingénieur industriel, l’expérienceprofessionnelle de ce quadra l’a amenéà manager des équipes pluridisciplinaires ouencore piloter des projets transversaux internationaux. «Mon histoire, c’est une histoire d’industriel mais de l’industrie de terrain.» Une histoire d’industriel et d’homme avec ungrand H. «Il est indispensable aujourd’hui de remettre les collaborateurs au centre des activités de l’entreprise. Les managers doivent donner du sens à leurs équipes pour réellement les impliquer et faire enfin redescendre la stratégie au cœur de l’activité.» Pas de recettemiracle pour celui qui a presque toujourseu envie de devenir entrepreneur. Il a cherchéà plusieurs reprises à reprendre des entreprisesmais cela n’a pas abouti.

VERS UNE INTIMITÉ PROFESSIONNELLE

«C’est là pendant mes démarches et expériences pour reprendre des sociétés que j’ai vraiment pris conscience que le chef d’entreprise était une personne seule, isolée. Être directeur salarié au sein d’une structure (Christophe Dandelot a été directeur de site dans l’automobile : ndlr) n’a rien à avoir avec le fait d’être dirigeant d’une TPE ou d’une PME.» C’est là qu’il a mûrit son projetde création d’entreprise d’accompagnement.«Le dirigeant se doit d’être épaulé. J’arrive àbriser la glace pour obtenir ce que j’appelle une intimité professionnelle, c’est l’une de mes qualités. L’intimité est importante pour que s’installe la confiance.» Immersion ausein des structures, phase de vision et dediagnostic pour bien cerner les enjeux et lepérimètre d’intervention puis alors, «si le dirigeant donne son aval», lancer réellementla phase d’actions. «Le tout en impliquant toutes les composantes de la société et sous le couvert d’une charte d’intervention et d’éthique. Le cadre d’intervention est alors défini avec le dirigeant et avec les équipes, c’est du gagnant-gagnant.» Certifié PSO(Pilotage stratégique et opérationnel), finconnaisseur du Black Belt Lean Manufacturing,certifié également en coaching, ChristopheDandelot se veut être un accélérateurde performances grâce à une méthodologieparticipative. «Pour mettre en place un plan d’actions, il faut des hommes. Dans leur approche, les managers ne doivent plus se limiter à dire comment faire et imposer à faire, il faut qu’ils appuient à faire.» Une remise encause évidente pour certains et qui est en faitjuste une question de bon sens et d’écoute.

Emmanuel VARRIER