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Il y a 36 ans naissaient les groupements d’employeurs. En Moselle, le Genom demeure particulièrement actif. Deux nouvelles entreprises viennent de le rejoindre. L’occasion de faire le point sur cette employabilité à temps partagé. En ce mois de juin, un baromètre national dessine son profil et explique ses potentialités. À l’heure où la crise bouscule nombre de concepts, l'heure est à plus d’adaptabilité et de flexibilité. Concilier impératifs des entreprises et nouvelles demandes des collaborateurs, nées de la crise : un défi majeur pour les dirigeants.

Groupement d’Employeurs en NOrd Moselle. Ou GENOM. La structure joue depuis deux décennies un rôle indéniable dans l’insertion, proposant aux entreprises, aux potentiels salariés, des solutions d’emploi durables et pertinentes. Dans le contexte actuel, les femmes et les hommes qui l’animent redoublent d’énergie. Le GENOM aborde 2021 avec un leitmotiv : demeurer une courroie de valorisation des savoir-faire et des savoir-être sur les territoires.

Le groupement d’employeurs (GE) repose sur l’initiative d’acteurs économiques pour répondre à leurs besoins de compétences. L’emploi est ici créé par le regroupement d’entreprises solidaires, adhérentes, qui mobilisent la main-d’œuvre via la mise à disposition des salariés du GE qui partagent leur temps de travail entre ces structures. Le dispositif, à bien des égards, a encore une image perfectible, malgré sa pertinence, surtout en temps de crise. À l’exemple du Genom en Moselle.

Récemment, le président de la Fédération française des Geiq, Pierre Lobry, revient sur le modèle économique spécifique des groupements d'employeurs, dans une tribune. Des mots à lire avec beaucoup d’attention, à l’heure où la crise pandémique a des répercussions socio-économiques… malgré les baromètres et indicateurs plutôt flatteurs de ce début d’année.