Un agent pas comme les autres…

Nom : Burlett. Prénom : Virginie. Signes particuliers : agent général d’assurance, pilote de l’agence Novamut de Frouard depuis juin 2014. Cette ancienne juriste d’un cabinet comptable, arrivée dans l’univers de l’assurance un peu par hasard, entend booster la clientèle de professionnels de son groupe avec une philosophie affichée mêlant conseil et proximité. Rencontre avec cet agent général aux antipodes de l’image encore trop souvent galvaudée d’une profession en pleine mutation et restructuration.

Virginie Burlett, pilote de l’agence Novamut de Frouard : « Un bon conseil, un bon contrat pour une bonne couverture. »
Virginie Burlett, pilote de l’agence Novamut de Frouard : « Un bon conseil, un bon contrat pour une bonne couverture. »
Virginie Burlett, pilote de l’agence Novamut de Frouard : « Un bon conseil, un bon contrat pour une bonne couverture. »

Virginie Burlett, pilote de l’agence Novamut de Frouard : « Un bon conseil, un bon contrat pour une bonne couverture. »

Elle assure ! L’accroche est peut-être un peu rapide, un brin raccourci mais elle colle bien au métier et à la philosophie d’approche de Virginie Burlett. Cette bientôt quadra est agent général d’assurance aux commandes, depuis un peu plus d’un an, de l’agence Novamut de Frouard installée au 45 rue de Metz dans l’enfilade urbaine des commerces de l’ancien bastion industriel qui a gardé son âme ouvrière, sa force d’un temps révolu. Un autre temps que Virginie Burlett a appris à connaître. Quand Novamut était encore Somutec, le groupe absorbe en 2008 la mutuelle des Aciéries de Pompey (tout comme elle le fera également en 2013 avec la Mutuelle générale des travailleurs du Bassin de Longwy). «Le groupe a récupéré l’ensemble des contrats d’assurance des anciens des aciéries. Cela représentait 95 % du portefeuille de l’agence.» Une clientèle que l’actuelle pilote de l’agence frouardaise entend faire évoluer tout en gardant cette proximité, «c’est un historique que je ne peux pas oublier.» Cette proximité affichée et revendiquée dénotent dans la sphère des agents généraux d’assurance, «un métier mal aimé car peu connu comme les banquiers où le qualificatif de «tous des voleurs» est souvent employé.». Cette ancienne responsable juridique chargée du développement et de la relation client est plutôt du genre écoute posée et réfléchie. «Un bon conseil, un bon contrat pour une bonne couverture.» Jolie formule, qu’elle assure mettre en pratique au quotidien pour sa clientèle de particuliers mais surtout aujourd’hui de professionnels. La sphère Pro, c’est là où Virginie Burlett gravite comme un électron (libre et indépendante).

Expérience et autonomie…

«Novamut possède une stratégie très forte au niveau du développement vers les PME-PMI et l’univers entrepreneurial en général», assure celle qui pendant dix ans à tout appris de cet univers. «J’en connais les rouages pour les avoir tous pratiqués de près lors de mes précédentes activités professionnelles.» Une activité où (en toute logique) l’agent général d’aujourd’hui s’émancipe. «J’avais l’expérience nécessaire, je recherchais juste l’autonomie.» L’envie entrepreneuriale de mettre à profit ses compétences avec sa propre vision du métier. Quid alors du choix de l’assurance ? C’est une connaissance professionnelle qui l’aiguille vers ce secteur d’agent général. «J’ai fait le saut après deux mois de réflexion.» Elle répond à une annonce «sans vraiment y croire» et banco, elle intègre Novamut. «Je voulais conserver un job avec une grosse dose de technique et beaucoup de relationnel et être mon propre patron.» Ce passage du côté des assureurs est pour elle une quasi-continuité, une suite logique. «Avec l’assurance, vous touchez vraiment à l’humain. Chez les professionnels vous êtes un peu le garant de leur politique de Ressources Humaines. Vous êtes dans la proximité immédiate. Quand un client a un problème, il nous appelle directement, il ne tombe pas sur une plateforme délocalisée.» Sa collaboratrice gère la partie Particuliers, Virginie Burlett se focalise à 100 % sur les Pros, son moteur, son adrénaline quotidienne. «Je suis chef d’entreprise tout comme eux. Nous parlons le même langage et nous avons les mêmes problématiques. Mon expérience de juriste d’entreprise me permet de les appréhender et d’anticiper leurs besoins afin de leur assurer la meilleure couverture.» La connaissance de ses clients est quasiment une seconde nature. «Faire du contrat, pour faire du contrat, cela ne sert à rien. Ce qui prime c’est le conseil et rien que le conseil.» Quand on vous dit qu’elle assure !