SDI ventile à tout-va…

Nom : SDI Extraction-Ventilation. Lieu : Richardménil et près d’une dizaine d’agences dans l’Hexagone. Date de création : janvier 1995. Effectif : une dizaine d’équipes d’intervention. CA : 2 293 000 € en 2013. Signe particulier : la société se veut le leader sur le marché de l’hygiène des ventilations et affiche une politique de développement géographique et commercial important.

NRJPro abat la carte du petit photovoltaïque pour répondre à la demande, soi-disant croissante, de l’autoconsommation énergétique.
NRJPro abat la carte du petit photovoltaïque pour répondre à la demande, soi-disant croissante, de l’autoconsommation énergétique.
«L’un de nos objectifs est de mailler le territoire national. Dans dix ans, nous aurons une quinzaine de sites en France», assure Hakim Mazouni, le fondateur de SDI Extraction- Ventilation.

«L’un de nos objectifs est de mailler le territoire national. Dans dix ans, nous aurons une quinzaine de sites en France», assure Hakim Mazouni, le fondateur de SDI Extraction- Ventilation.

Huit agences au compteur sur l’ensemble du territoire national et une stratégie affichée d’en avoir une quinzaine dans les dix années à venir. Joli score pour une PME régionale devenue au fil du temps une mini holding. Depuis près de vingt ans, SDI Extraction-Ventilation, basée à Richardménil et qui s’affiche comme le leader sur le marché de l’hygiène des ventilations, continue son développement à coups d’investissements loin d’être négligeables. Investissements, notamment, dans un CRM (Customer Relationship Management) spécifique pour la gestion de la relation client ou encore dans des applicatifs métiers sur les smartphones des équipes de terrain, «dans un souci de traçabilité totale de nos interventions», assure Hakim Mazouni, le fondateur de la société. Offre globale FSA Restaurateurs (indépendants, grands groupes et franchisés) et de plus en plus les collectivités territoriales et certains gros industriels, sont les coeurs de cible des «extracteurs-ventilateurs » de Richardménil. «Nous maîtrisons l’ensemble des aspects d’une installation de ventilation, notre capacité à l’étudier, l’installer, la dépanner et l’entretenir sur le plan technique et hygiénique. » Le tout sous couvert d’une démarche qualité via la certification Iso 9001 – 2008 «permettant d’offrir à notre clientèle une offre globale de type FSA (Facilities Services Aérauliques)». Une entreprise dans le vent…

Énergie

NRJPro mise sur le petit photovoltaïque

Nom : NRJPro. Lieu : Nancy. Date de création : mars 2010. Effectif : une personne. CA : 100 000 € en 2013. Signe particulier : société spécialisée dans les énergies renouvelables jouant aujourd’hui la carte du petit photovoltaïque pour répondre au marché, soi-disant grandissant, de l’autoconsommation. L’autoconsommation énergétique plutôt que la revente quasi instantanée, le nouveau credo des éco-citoyens adeptes des énergies renouvelables ? Cela semble être la mouvance de ce marché, jugé de niche il y a encore quelques temps. «Les demandes en autoconsommation sont de plus en plus importantes que celles de simple revente de l’énergie produite», assure Pierre Clément, le gérant et fondateur de la société nancéienne NRJPro.

Marché de particuliers

NRJPro abat la carte du petit photovoltaïque pour répondre à la demande, soi-disant croissante, de l’autoconsommation énergétique.

NRJPro abat la carte du petit photovoltaïque pour répondre à la demande, soi-disant croissante, de l’autoconsommation énergétique.

À une époque où l’éolien (petit et domestique ou grand) n’a plus vraiment le vent en poupe du fait d’une législation mouvante et d’un cadre réglementaire oscillant, le jeune entrepreneur se focalise de plus en plus sur les systèmes photovoltaïques pour une autoconsommation à destination des particuliers. «Dans ce domaine spécifique, j’ai bon nombre de demandes de particuliers qui en sont revenus de la revente directe car aujourd’hui la réinjection de l’énergie n’est pas valorisée.» Le concept proposé par Pierre Clément est basé sur la technologie des micro-onduleurs jugée plus performante que les onduleurs de chaînes classiques aujourd’hui installés. «Les micro-onduleurs s’installent à l’arrière de chaque module solaire. Ils améliorent significativement la production d’énergie.» Cap donc sur l’autoconsommation. Le jour béni, pour les inconditionnels des énergies vertes, de voir tout un chacun équipé d’une éolienne domestique et d’une rangée de panneaux solaires, arrivera bien un jour… ou pas.