Scot : la longue marche touche à sa fin

Le Schéma de cohérence territoriale (Scot) du Sud meurthe-et-mosellan sera arrêté le 16 février prochain après quatre ans de travail et près de deux cents réunions. Pour faire connaître cette feuille de route intercommunale pour le développement économique de cette partie de la région, une série d’assises territoriales vient tout juste de débuter sur l’ensemble de ce territoire de 4100 km² comptant plus de 570 000 habitants.

L’équipe du Syndicat mixte pour la gestion du Scot de Meurthe-et-Moselle vient d’annoncer que le Schéma de cohérence territoriale sera arrêté le 16 février prochain.
L’équipe du Syndicat mixte pour la gestion du Scot de Meurthe-et-Moselle vient d’annoncer que le Schéma de cohérence territoriale sera arrêté le 16 février prochain.
L’équipe du Syndicat mixte pour la gestion du Scot de Meurthe-et-Moselle vient d’annoncer que le Schéma de cohérence territoriale sera arrêté le 16 février prochain.

L’équipe du Syndicat mixte pour la gestion du Scot de Meurthe-et-Moselle vient d’annoncer que le Schéma de cohérence territoriale sera arrêté le 16 février prochain.

Scot pour Schéma de cohérence territoriale ! Ce programme prospectif commun à une trentaine d’intercommunalités (elles ne seront plus que dix-huit dans quelque temps, réforme territoriale oblige) du Sud meurthe-et-mosellan devient, peu à peu, une réalité presque palpable. «C’est une longue marche qui s’achève et nous arrivons au bout du chemin», assure Jean-François Husson, le président du Syndicat mixte pour la gestion du Scot de Meurthe-et-Moselle. Le 16 février prochain, le programme sera entièrement arrêté après une série d’assises territoriales permettant de présenter ce plan de route pour l’avenir de cette partie de la Lorraine et de peaufiner les derniers axes, et ce après quatre années de travail et de consultations et près de deux cents réunions. «L’objectif est d’aboutir à une véritable dynamique territoriale et que nos territoires puissent se construire dans l’avenir de la Grande Région et surtout avoir leur place et exister», assure Catherine Boursier-Mogenot, vice-présidente du Scot et présidente de la communauté de communes du Val de Lorraine. «Notre société connaît de grandes mutations en matière d’urbanisme, liées aux évolutions des modes et des lieux de vie, des déplacements, du développement économique. Pour répondre à ces changements, il est nécessaire d’avoir une vision d’ensemble du territoire et de son développement. Le Scot va permettre d’y voir plus clair, de prendre les bonnes directions pour que nos territoires puissent avancer dans le bon sens», renchérit Rose-Marie Falque de la communauté de communes du Pays du Lunévillois.

Etude sur les friches industrielles

Engager un développement économique innovant, renforcer les complémentarités territoriales et la cohésion sociale en passant par des travaux sur la mobilité dite durable ou encore l’aspect environnemental de ces territoires sont autant d’orientations mises en avant par les porteurs de ce projet. Point d’orgue annoncé : la maîtrise de l’urbanisme et notamment de l’urbanisme lié aux activités économiques. Une étude sur les friches industrielles et urbaines ainsi que sur les zones d’activités devrait être prochainement lancée par les équipes du Scot. «Sur ce sujet, il faut arrêter de faire n’importe quoi ! Aujourd’hui, vous avez 170 hectares de terres agricoles qui disparaissent par jour en France sous le poids de l’urbanisme. Sur le seul point des zones d’activités, c’est la prolifération à tout va ! Chacun veut sa zone artisanale mais il faudrait plus travailler sur l’existant et réhabiliter les friches actuelles que d’en construire de nouvelles qui attendent désespérément preneur», constate Dominique Potier, député de Meurtheet- Moselle et président du Pays Terres de Lorraine. Le Scot se veut un facilitateur dans la prise de décisions des différents élus sur ce type de problématique. Le tout dans un esprit collectif et d’union. «Le Scot permet de ne plus être égoïste dans ses limites communales mais d’avancer ensemble pour un développement commun», renchérit Denis Grandjean du Grand Nancy. Du collectif pour avancer et faire sa place dans un univers régional de plus en plus puissant. Le Scot est presque entériné sur le papier mais la route ne fait que commencer.